La Fnof, le SynOpe et l'UDO s'unissent pour exprimer ensemble leur attachement à notre système de protection sociale et au service de qualité auquel ont droit les Français porteurs de lunettes et de lentilles. Alors que le ministère de la Santé travaille actuellement à la mise en oeuvre des minima et maxima de remboursement prévus dans le cadre de la loi de financement de la sécurité sociale (PLFSS) 2014, les trois syndicats estiment la mesure « dangereuse pour notre système de protection sociale solidaire ».
Rappelons que le texte fixe des plafonds de remboursement en optique dégressifs dans le temps sans garantir une baisse des cotisations des complémentaires santé. « Ce système conduira à une augmentation des frais de santé et aggravera la fracture sociale. Ce projet confirmerait le désengagement de l'Etat en matière de protection sociale sur les produits d'optique en donnant le pouvoir de régulation des prix des produits et prestations aux seules complémentaires, et obligerait les français à augmenter leur budget santé », écrivent d'une même main La Fnof, le SynOpe et l'UDO.
Pour leurs présidents, « en l'absence à minima d'une étude d'impact médico-économique approfondie et partagée, ce projet doit faire l'objet d'une réelle concertation ». Ils rappellent que « la loi de financement de sécurité sociale de 2009 prévoit que ce type de négociations peut avoir lieu dans le cadre conventionnel tripartite (Uncam/Unocam/Syndicats d'opticiens) », et se mettent à la disposition de ces derniers pour ouvrir rapidement des négociations sur l'accès aux soins optiques de qualité pour tous les français.