Le 28ème Congrès d'Optométrie et d'Optique de contact a refermé ses portes hier soir, sur les conférences de Henry-Pierre Saulnier, Président de l'UDO, et de Philippe Verplaeste, Président de l'AOF.
Détaillant les 10 points du projet politique* de son syndicat pour l'avenir de la profession, Henry-P. Saulnier a souligné que les opticiens "n'échapperons pas à l'évaluation de leurs performances professionnelles", comme l'envisage la Haute Autorité de Santé (voir news en relation du 21/01/2009). "Nous nous sommes trop concentrés sur le prix, la communication, mais à quoi bon vendre le dernier verre si le montage de l'équipement n'est pas au-dessus de tout reproche ?" a-t-il ajouté, justifiant ainsi la nécessité d'une remise à niveau des pratiques.
Le Président de l'UDO a également annoncé l'aval donné par la CNIL à la mise en oeuvre d'une norme unique d'échanges de données entre les opticiens et les complémentaires santé. "La mise en oeuvre de cette norme, appelée OPTOAMC, se fera progressivement, mais elle permettra à terme d'optimiser l'administrative et les remboursements, qui se feront en 72 heures".
Philippe Verplaeste est pour sa part revenu sur les qualifications nécessaires à l'exercice des différentes pratiques de la profession. Rappelant que le Diplôme Européen d'Optométrie est désormais reconnu en Grande-Bretagne, en Irlande, en Suisse et dans les pays scandinaves, il a plaidé pour une harmonisation de cette formation avec la licence professionnelle proposée par l'université.
Enfin, Philippe Verplaeste et Alain Bach, Directeur de l'UDO, pronostiquant une "reconnaissance inéluctable de l'optométrie" dans le futur, ont conjointement affirmé que "les opticiens ont le droit d'adapter les lentilles de contact". "La réforme de 2007 a donné lieu à l'abrogation de l'arrêté du 6 janvier 1962, qui précisait les appareils ne pouvant être utilisés que par des médecins" ont-ils argumenté.
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