« En France, il y a les sans-dents mais il y a aussi les sans-lunettes ». Tel est le message publicitaire de Générale d’Optique qui n’a pas hésité à surfer sur la polémique autour du livre de Valérie Trierweiler. A peine deux jours après la sortie de « Merci pour ce moment », dans lequel l’ex-Première dame lâche le qualificatif attribué à François Hollande pour parler des « pauvres », l’enseigne en profite pour rappeler sa politique de prix. « 4 millions de Français n’ont pas les moyens de s’offrir la paire de lunettes dont ils ont besoin. Parce que bien voir est un droit, Générale d’Optique milite depuis plus de 20 ans pour que chacun puisse en bénéficier. Chez nous, tout le monde peut s’équiper à partir de 29 euros, montures et verres inclus », souligne-t-elle, sur fond de quartier délabré.
Après la publication de cette communication dans le quotidien Libération du 6 septembre et sur les réseaux sociaux, le coup de pub semble réussi. Les médias grand public (Le Parisien, RTL,...) se sont emparés du sujet. Et, ce n’est pas la première fois que l’enseigne se sert de l’actualité pour créer le buzz. Fin août déjà, elle reprenait une photo du Président, lors de son discours à l'Île de Sein, pour vanter les avantages des verres antibuée.
Attention cependant, si les marques aiment s’emparer des sujets d’actualité moqueurs pour faire leur réputation, comme avec l’affaire Hollande-Gayet ou encore Sarkozy-Bruni, ces campagnes riment parfois avec plusieurs milliers d'euros de dommages et intérêts.