Outre les facteurs génétiques, certains glaucomes pourraient être liés à l'environnement, notamment à la température ambiante et à l'exposition solaire. Une étude parue dans le journal Ophtalmology de janvier 2012 et portant sur 120 000 américains montre que le risque de contracter un glaucome exfoliatif varie selon la latitude.
Selon ces recherches, « ceux qui vivent au centre ou au sud des États-Unis ont respectivement 47 % et 75 % de risques en moins de développer la maladie que ceux vivant au nord ». Par ailleurs, les personnes d'origine scandinave ne présentent pas plus de glaucome que les autres aux Etats-Unis, alors même que la prévalence de cette pathologie est très importante dans les pays du nord de l'Europe : elle touche par exemple 20% des Islandais de plus de 60 ans, et 23% des Suédois, contre 1% des Australiens et 3% des Indiens.
La froideur de l'air mise en cause
Ces données tendent à montrer l'importance des facteurs environnementaux dans la survenue du glaucome exfoliatif. Mais lesquels ? Les résultats poussent à incriminer une forte exposition au soleil (mais c'est aussi le cas dans les pays du sud) et à des basses températures. Les scientifiques estiment cependant qu'il en existe d'autres. Notons par ailleurs que ce glaucome a également une origine génétique : la quasi-totalité des personnes atteintes présentent la même mutation du gène LOXL1.
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