Alors que les scanners oculaires ne sont pas fiables à 100%, à l'Université de San Marcos au Texas (USA), une équipe de scientifiques dirigée par Oleg Komogortsev travaillent au développement d'une technologie de détection biométrique reposant sur les mouvements uniques de l'oeil. Un système qui pourrait être exploité pour remplacer par exemple les mots de passe qui verrouillent une cession d'ordinateur et compléter les dispositifs existants qui utilisent la reconnaissance de l'iris ou l'empreinte digitale.
Votre oeil, votre mot de passe
Mais comment ça fonctionne ? Le système mis en place par ces chercheurs américains repose sur deux principes : la façon dont l'oeil est figé et les saccades et micro-saccades créés par son mouvement. Uniques d'une personne à une autre, ces dernières sont la clé qui permet de différencier deux individus qui suivent le même tracé oculaire. « Pour le moment nous n'en sommes qu'aux débuts. Il faudra encore quelques années pour que ce genre d'application soit commercialisée, a avoué Oleg Komogortsev à Futura-Sciences. Même si le procédé n'est pas encore véritablement opérationnel, lors des expérimentations nous parvenons à un taux d'erreur de 32 % pour les mouvements oculaires sur un matériel bon marché coûtant un peu plus de 15 euros. Avec un véritable équipement professionnel valant plusieurs milliers d'euros, le taux descend à 18 % », a-t-il précisé.
Futura-Sciences note également que « l'analyse des mouvements des yeux comme outil biométrique est également employée en recherche médicale. Elle permettrait, en effet, de détecter la maladie de Parkinson, mais aussi le déficit de l'attention, ou encore du syndrome d'alcoolisation foetale ».
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