Habituellement programmées au mois de juin, les Journées nationales de la macula se déroulent cette année en automne, ayant été repoussées compte tenu du contexte sanitaire. Organisées par l’Institut d'éducation médicale et de prévention (IEMP), elles se tiendront du lundi 23 au samedi 28 novembre. Avec un enjeu peut-être encore plus grand que d’habitude.
En effet, l’épidémie de Covid-19 a pu, au cours des derniers mois, dissuader certains patients de consulter leur ophtalmologiste. Conséquences : des retards de diagnostic pour les personnes atteintes de symptômes maculaires, ou encore des interruptions de soins pour celles suivies pour une maculopathie. Mais « les maladies de la macula constituent une urgence et ne connaissent pas de trêve », clame l’IEMP.
Ne pas retarder son rendez-vous malgré le contexte sanitaire
Habituellement consacrées à l’information et au dépistage, les Journées nationales de la macula se concentreront cette année sur la sensibilisation du fait de la réorganisation forcée des cabinets d’ophtalmologie en ce moment.
Deux catégories de patients seront particulièrement visées pour cette sensibilisation :
- Ceux atteints d’une maculopathie chronique, devant impérativement être suivis régulièrement, au risque que la maladie progresse et cause des dommages irréversibles.
- Ceux présentant des symptômes pouvant évoquer une atteinte maculaire (baisse d’acuité visuelle, apparition d’une tache centrale, lignes déformées, vision trouble, etc.).
Ces personnes sont incitées à maintenir ou prendre rendez-vous chez l’ophtalmologiste, ou à se rendre dans un des centres partenaires des Journées nationales de la macula la semaine prochaine. La liste de ces centres est disponible sur le site des Journées.
3 pathologies ciblées
L’IEMP met en avant 3 pathologies pendant les Journées nationales de la macula :
- La DMLA, 1ère cause de malvoyance chez les plus de 50 ans en France. Non dépistée à temps, elle peut entraîner une perte de la vision centrale. Elle peut apparaître sans symptôme, d’où l’importance pour les plus de 55 ans de faire contrôler leur vue chaque année.
- La maculopathie diabétique, principale cause de malvoyance chez les personnes diabétiques. Sans un dépistage précoce et une prise en charge rapide, les conséquences sur le plan visuel peuvent être lourdes.
- La maculopathie myopique, une des principales causes de malvoyance/cécité chez les personnes atteintes de forte myopie (correction optique de -6 dioptries ou plus). Elle est due à un étirement de la rétine (globe oculaire plus long que la normale) et peut entraîner de lourdes complications.
Les partenaires des Journées nationales de la macula : Association DMLA, Aman, Fédération France Macula, SFO, AOF, Snof ; les laboratoires Novartis, Bayer, Allergan, Hoya & Seiko.