Le déficit de la branche maladie de la Sécurité sociale devrait atteindre 7 milliards d’euros à la fin 2003. Les dépenses de santé en France croissent à un rythme deux à trois fois supérieur à la richesse nationale, ceci à cause du vieillissement de la population et du coût du progrès médical. Pour autant, M. Mattéi, Ministre de la Santé, estime que l’augmentation des cotisations « n’est pas d’actualité ».
Actuellement, plus des trois quarts des dépenses de santé sont financées par la Sécurité sociale, le reste est pris en charge à égalité par les complémentaires (mutuelles, assurances…) et par les ménages.
M. Mattéi propose deux alternatives pour sortir de cette situation : augmenter la prise en charge personnelle des Français et donner une plus grande place aux mutuelles. Le Ministre se dit « persuadé, a condition de faire un peu de pédagogie, que les Français sont prêts à accroître leur prise en charge personnelle ». Il souhaite également donner plus de place aux complémentaires sans porter atteinte au principe d’égalité d’accès aux soins.
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