Selon une récente étude élaborée par des scientifiques américains, la prise d'hormones chez les femmes diminuerait sensiblement le risque de contracter une DMLA avancée. "Nous l'avons constaté avec des patientes sous traitements hormonaux post-ménopause, ou qui prennent des suppléments d'oestrogènes. Le risque serait encore plus faible chez celles qui prenaient des contraceptifs oraux durant les années précédantes" explique Diane Feskanich, chercheur à l'Université d'Harvard, qui a supervisé les travaux.
Publiées dans la dernière édition du journal Archives of Ophtalmology, les recherches ont portées sur un échantillon de 75 000 femmes suivies entre 1980 et 2002. Au cours de cette période, 554 d'entre elles ont contracté un début de DMLA et 334 ont développé la maladie à un stade avancé. Après avoir étudié leur passé médical (prise de pilule contraceptive, accouchements, traitements post-ménopause...), les scientifiques ont établi que les femmes ménopausées sous traitement hormonal ont 48% moins de risques de contracter une DMLA avancée que celles qui n'avaient jamais pris d'hormones. Les anciennes utilisatrices de contraceptifs oraux enregistrent quant à elle le risque le plus faible.
La maternité aurait également un impact bénéfique : selon les recherches, les femmes ayant eu au moins un enfant ont 26% moins de risques d'être atteintes d'une DMLA.
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