Après Alain Afflelou et Gilles Demetz, c'est au tour de Laurent Dosseville, directeur commercial Europe de Transitions Optical, de parrainer la nouvelle promotion d'étudiants de l'ICO (Institut et centre d'optométrie, Bures-sur-Yvette). Jeudi 18 octobre, l'ancien élève de l'école (il en est sorti en 1995) a encouragé la promotion BTS OL 2014 (trois classes de 1ère année et une classe de TSM), en lui expliquant son parcours et les projets qu'il mettra en oeuvre au cours de ses deux ans de parrainage.
Voyage en Irlande, concours...
Avec Olga Prenat, directeur de l'ICO, Laurent Dosseville a concocté un programme sur mesure à ses « filleuls ». En mars prochain, les quelque 130 élèves se rendront trois jours en Irlande pour visiter l'usine Transitions Optical, « découvrir les rouages de la vie d'entreprise » et participer à toute une série d'ateliers en groupe et de jeux de rôle sur le thème : « comment vendre des produits innovants ? ». En parallèle, Laurent Dosseville organise un concours intitulé « Dans la peau d'un chef de marque Transitions » : chaque étudiant devra élaborer un dossier de lancement produit. Les meilleurs d'entre eux seront récompensés à l'occasion d'une remise de prix organisée en décembre 2013.
L'industrie, un débouché important pour les jeunes opticiens
Laurent Dosseville a rappelé qu'en « tant qu'étudiant, tout est encore possible. Les études ne sont pas la fin d'un processus mais le début d'une nouvelle vie professionnelle ». Il a souligné que le métier d'opticien peut aussi conduire vers l'industrie. Aujourd'hui « seule la moitié des personnes qui travaillent dans la filière exerce en magasin ». Son parcours en est l'illustration : entré à l'ICO après deux années de médecine, il y apprend « la rigueur et un esprit conceptuel qui peut offrir de nombreux débouchés ». Son stage en magasin lui fait rapidement comprendre qu'il « n'est pas attiré par la vie dans un point de vente ». Il rejoint alors Rodenstock, puis Transitions Optical en 1998, où il gravit les échelons. Laurent Dosseville se montre rassurant : « vous devez être fiers d'être à l'ICO, car au-delà de la préparation du diplôme, vous y apprenez le métier, qui reste un métier riche aux multiples facettes. Rares sont les professions qui regroupent autant de savoir-faire », encourage-t-il.
Laurent Dosseville (au centre), avec Olga Prenat (directeur de l'ICO) à sa droite, entouré de la promotion de 2014 de l'école.