Faire en sorte que le verre s'adapte à son porteur et non l'inverse : telle est l'idée imaginée par Essor, qui la décline à travers sa gamme de progressifs Symbolconcept. Ces verres « adaptatifs » représentent, selon la société, une véritable « rupture conceptuelle ». « Il n'y a pas d'image parfaite, tout système optique nécessite un compromis, et il n'existe pas de compromis universel qui satisfasse tout le monde. Ainsi, beaucoup de porteurs sont déçus par leurs progressifs à l'usage. Avec Symbolconcept, l'opticien peut adapter le produit à son client et lui proposer le meilleur compromis possible en fonction de ses besoins. Ce produit fait exploser le mythe du verre unique auquel tout le monde va s'adapter », explique Daniel Lichtman, président d'Essor.
4 géométries pour répondre à tous
La gamme Symbolconcept se décline en 5 géométries :
-Le verre « Equilibre » est construit comme la plupart des progressifs, avec un champ de vision optimal en VP et en VL, et étroit en VI
-Le verre « Driver », idéal pour la conduite, procure une VL et une VI élargies, mais moins optimisée en VP
-Le verre « Medio Large » procure une VI aussi large que la VP (il existe en deux versions : ML-VL et ML - VI)
-Le verre « Nano » assure une vision extra-large en VL et en VP : il est particulièrement adapté aux jeunes presbytes, ou par exemple à la pratique du cyclisme.
La gamme Symbolconcept implique de placer le vendeur, accompagné de son client, au coeur du processus de vente. « Contrairement à ce qui se fait pour les verres individualisés, tout le monde ici participe au choix du produit. Chaque porteur est unique, et il faut davantage le comprendre que le mesurer », souligne Daniel Lichtman. Pour aider les opticiens à vendre ces produits, Essor propose ainsi des formations en magasin, et met à leur disposition divers supports de communication. Le concept est amené à évoluer. Essor annonce travailler déjà sur une nouvelle génération de verres.