La recommandation de la complémentaire santé influence peu les consommateurs dans le choix de leur opticien. Selon la dernière Etude Consommateurs réalisée par la CDO (Centrale des Opticiens) avec Gallileo Business Consulting*, seuls 16% des porteurs sont entrés dans un magasin « parce qu'il avait été recommandé » par leur Ocam. Cette raison se classe parmi les derniers critères de choix d'un opticien, devant la recommandation de l'ophtalmologiste, mais très largement derrière la proximité, l'habitude, le choix de montures ou encore la recommandation d'un proche. Elle prend un peu plus d'importance chez les clients des opticiens sous enseigne (19%) que chez les clients des indépendants (13%). « Ce léger écart reflète la surreprésentation des enseignes dans les réseaux des complémentaires santé. C'est un vecteur de trafic plus important chez leurs opticiens que chez les indépendants », relève Fabrice Masson, directeur de la CDO.
Le tiers payant, facteur important de l'acte d'achat
Autre enseignement de l'étude : le droit à un remboursement majoré chez un opticien partenaire d'une complémentaire santé ne pèse guère dans l'acte d'achat. Seuls 12% des clients ont été influencés par le fait que « la mutuelle remboursait mieux dans ce magasin plutôt qu'un autre ». Ce critère d'achat a l'impact le plus faible de tous, loin derrière le fait d'avoir trouvé des montures correspondant à sa recherche, la sympathie de l'opticien ou encore le prix. En revanche, le tiers payant reste un élément important : il a influencé l'achat de 76% des porteurs. Il a « beaucoup » joué dans la décision de 56% des clients des opticiens sous enseigne, et dans celle de 52% des clients des indépendants.
*Enquête réalisée en décembre 2011 sur un échantillon de 1 000 porteurs ayant réalisé leur dernier achat de lunettes après janvier 2011 et représentatif de l'ensemble des porteurs français. 68% des répondants ont réalisé leur achat chez un opticien sous enseigne