Dans un communiqué, Écouter Voir a fait part de sa réaction quant à la note de la DGCCRF publiée la semaine dernière.
L’enseigne mutualiste salue la démarche de la DGCCRF qui était, selon elle, nécessaire pour garantir le bon déploiement de l’offre et évoque des pistes d’amélioration dans la mise en œuvre de la réforme du 100% Santé afin d’aller plus loin sur les questions de l’accès aux soins et du pouvoir d’achat.
« Pour notre enseigne, la mise en place du devis normalisé est un outil de transparence qui facilite la compréhension des clients et leur permet de comparer plus facilement les offres des différents professionnels. Aujourd’hui, aux lendemains de la publication de l’enquête de la DGCCRF réalisée auprès de 700 opticiens et audioprothésistes, nous ne pouvons que déplorer le fait qu’une partie de la profession n’applique pas correctement ou ne valorise pas assez l’offre du 100% Santé. Cependant, il ne faut pas tomber dans des interprétations trop généralistes et distinguer les différents degrés d’anomalies : de l’erreur à la fraude. La question qui doit animer le débat dorénavant est de trouver une solution, avec les pouvoirs publics et les autres professionnels investis, pour que cette réforme soit appliquée de manière homogène », déclare Arthur Havis, directeur général d’Écouter Voir et vice-président du Syndicat national des centres d'optique mutualistes (Synom) et du Syndicat national de l'audition mutualiste (Synam).
Pour l’enseigne, il est donc nécessaire de sanctionner les professionnels qui n’ont pas respecté les obligations imposées par la réforme, mais il semble aujourd’hui indispensable de poursuivre les actions de communication autour du 100% Santé afin que les Français connaissent les dispositions de cette réforme et puissent s’en prévaloir auprès des professionnels concernés.
Le Synom souhaite faire évoluer le 100% Santé en optique
Lors du prochain comité de suivi cet automne, le Synom proposera des pistes de travail autour de la mise en œuvre du 100% Santé en optique afin de faire évoluer les plafonds actuels pour tenir compte de l’inflation et pour faciliter la relocalisation de la production en France. Une autre piste serait d’inclure les fortes corrections dans l’offre 100% Santé, ce qui n’est pas le cas aujourd’hui.
« L’efficacité de la réforme est souvent décriée or, en optique, l’analyse est uniquement centrée sur les ventes d’équipements de classe A qui, par principe, n’induisent pas de reste à charge pour le consommateur. Elle pourrait être complétée par les ventes d’équipements de classe B quand leurs tarifs permettent d’être pris en charge par les complémentaires santé. Nous aurions ainsi une vision plus précise du pourcentage de Français qui bénéficient d’un équipement sans reste à charge. Tous ces éléments sont évidemment à étudier, mais n’oublions pas qu’il est primordial de résoudre la question de l’accès à l’ordonnance pour faciliter l’entrée dans le parcours de soin en optique comme en audition », conclut Arthur Havis.
Une lecon de transparence d arthur havis, cest un peu comme l histoire du pompier pyromane. Ce type et d une incompetence notoire il ne sait pas de quoi il parle. Ce sujet est en réflexion perpétuelle, merci papa pour le poste.
D une facon plus générale les équipes sur le terrain de cette enseigne ne joue pas le jeu
Nb, faites
Ils ont créé et maintenu une opacité administrative qui plonge les assurés dans la perplexité quand il doivent s'équiper en optique.
Le système actuel est organisé de telle façon que les assurés ne comprennent rien au(x) contrat(s) qui les couvrent, ceux ci pouvant même être surnuméraires. Ils tendent désespérément leur carte mutuelle en espérant que les professionnels de santé vont leur expliquer le fonctionnement et la couverture de leur mutuelle. Ils n ont aucune idée du montant ni de la vitesse à laquelle ils obtiendront le remboursement de la participation du régime complémentaire.
C'est une aberration que nous soyons appelés à effectuer le travail administratif qui d'origine incombait aux mutuelles ! De plus les ocam jouent de cette organisation pour entraver la liberté de choix des assurés et la liberté de conseil des PS. Le fonctionnement dans les magasins réseaux se résume rapidement à "donnez moi votre carte mutuelle que je sache quel verre je suis incité à vous vendre". Un magasin réseau qui ne fonctionne pas ainsi peut rapidement avoir de gros problèmes d'équilibre financier. Le réseau Ecouter Voir semble d'ailleurs avoir rencontré de sérieuses difficultés économiques ces dernières années...
Pour une vraie cohérence avec le 100% santé et le devis normalisé, trois points devraient être imposés aux ocam. Ce serait bien plus efficace que cette chasse aux sorcières à laquelle appelle le directeur de la Mutualité Française :
- obligation dès 2023 de préciser sur les cartes mutuelles, le cas échéant, "contrat NON responsable". Toute carte ne portant pas cette mention engagerait la mutuelle à rembourser intégralement le 100% santé si le remboursement sécu est validé. Cela résoudrait l aberration actuelle du 100% santé qui ne permet pas d affirmer lors d un devis optique que la classe A est 100% remboursée.
- Création d un fonctionnement en guichet unique = obligation pour l organisme complémentaire de verser sa part dans les 5 jours suivant la télétransmission via la carte vitale du dossier par le PS. Ceci est fait pour les médecins, rien d impossible de le faire aussi en optique. Face à des dépenses élevées comme l optique,pour une vraie liberté de choix, les assurés ne peuvent pas maîtriser leur budget s il ne savent pas à quelle vitesse la mutuelle va les rembourser. Les démarches des ocam réclamant codes LPP détaillés et ordonnances sont autant d obstacle à cette maîtrise. La profession a même capacité a proposer un système de blockchain pour sécuriser et compléter les transferts de données.
- Enfin les assurés doivent avoir un accès simple et en toute autonomie à leur garanties et à leur compréhension. Les ocam devraient leur envoyer systématiquement cette information (=tableau des garanties) chaque année ou la faire apparaître en première page sur leur portail adherent. Rédigées en fonction des codes regroupés de la sécurité sociale, conformément au respect du rgpd et de la legislation des contrats responsables, il deviendrait possible pour les assurés de décider librement de leur budget.
S il y a un renoncement aux soins en optique, le problème vient bien plus des ocam que des opticiens !
Mon banquier sera ravi, lui ne m'a pas proposé de formule au rabais pour les échéances d'emprunts.
Les audios ont été plus forts dès le départ eux…