Selon le Quotidien du Médecin, l'évolution du métier de médecin a trouvé un fervent avocat en la personne de Gilles Johanet, directeur de la Cnam. Evoqué lors du débat "Médecin : un nouveau métier" organisée par le Conseil national de l'Ordre des médecins, un repositionnement des tâches et des actes sur la plus haute valeur ajoutée professionnelle aboutirait à un nouveau partage des tâches avec les professions paramédicales et éventuellement de nouveaux intermédiaires.
Gilles Johanet indique que ce serait notamment le moyen d'éviter le triomphe d'une médecine instrumentalisée sous la double influence des "lobbies industriels" et de la "pression des patients".
Par ailleurs, Panorama du Médecin signale que Gilles Johanet « n'a guère apprécié » les récentes initiatives du nouveau conseil d'administration de la Cnam et aurait évoqué son possible départ.

    Cette "évolution du métier de médecin" est à rapprocher du rapport Brocas qui s'intéresse à l'optique et qui s'articule autour de quatre points :
  • pas de création de nouvelle profession,
  • renforcement des professions existantes,
  • recherche de délégation de la part des médecins,
  • pas de démédicalisation de l'optique. (le remboursement de la sécurité sociale reste incontournable).
Un rapport qui ne mentionne pas directement l'opticien mais dont l'interprétation ne lui est pas défavorable et ouvre même l'opportunité de travailler en complémentarité avec les orthoptistes dont le décret de compétence a élargi leur champ d'action. Ce rapport Brocas offre un bon cadre d'application : il réunit les professionnels de l'optique avec une délimitation de territoire propre à chacun, il évite la création d'une quatrième profession et reconnaît l'orthoptiste dans sa compétence originale.

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