En janvier 2005, l’UDO (Union des Opticiens) et la FFSA (Fédération Française des Sociétés d’Assurances) signaient un accord par lequel les assureurs et les opticiens s’engageaient entre autres à mieux respecter les principes d’éthiques professionnels.
Première action de ce "partenariat," l’UDO a décidé d’aller plus loin en adoptant une "charte de déontologie" proposée à l’ensemble des opticiens.
Les devoirs du signataire du texte sont :
- "se perfectionner régulièrement afin de rester au meilleur niveau exigé par l’évolution de la profession",
- "s’engager à donner une information objective sur les produits et services qu’il peut offrir, notamment sur ses offres commerciales",
- "faire sa proposition d’équipement en fonction des besoins du client et non en fonction de ses capacités de remboursement",
- "pouvoir justifier de la conformité de l’équipement vendu à ce qu’il aura facturé : en aucun cas et même à la demande du client, la facture ne saurait être optimisée".
Pour Jacques Vigne, Président de l’UDO, cette charte est un "premier pas dans le nettoyage de notre profession. Avec les deuxièmes paires offertes, l’image de celle-ci est catastrophique. On ne peut pas être un professionnel de santé et se comporter comme un simple vendeur" nous a-t-il déclaré.
Le texte, qui permettra une meilleure transparence dans les relations avec les complémentaires santé, sera diffusé par celles-ci auprès des opticiens qui resteront libres de la signer ou pas. Les assureurs devraient par la suite fournir à leurs clients une liste des signataires. Les consommateurs ayant des réclamations à formuler s’adresseront à leur complémentaire.
La FFSA, qui soutient l’UDO dans la mise en œuvre de sa charte, conseille également à ses membres (dont les principaux sont : AGF, AXA, Azur, Groupama, MMA, GMF et CNP/CNCEP) de faire évoluer leurs garanties optiques. Elle préconise par exemple d’intégrer dans les contrats des garanties lentilles mieux spécifiées, afin que le forfait ne serve pas au remboursement de montures ou de verres. La FFSA demande également des garanties "tenant compte de l’importance du défaut de la vision", en différenciant "à minima les remboursements des unifocaux de ceux des progressifs".
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