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Qui sera L’Opticien de l’année 2015 ? Les nominés vous disent tout... (3/3)

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Nous vous dévoilions en début de semaine les dix noms des nominés pour le prix de L’Opticien de l’année 2015. Après avoir découvert l’univers d’Anne Berthol, Jean-François Bracq et Antoine Carette, puis de Frédéric Narassiguin, Eric Riant, Charlotte et Didier Rosset, Acuité vous propose d’en savoir plus sur les quatre derniers candidats. Comment ont-ils construit leur carrière et qu’est-ce qui fait la clé de leur succès ? D’où viennent-ils ? Qu’ont-ils éprouvé à l’annonce de cette nomination ? Ils ont répondu à nos questions :

jerome_tondeur.pngJérôme Tondeur (69), 53 ans

« J’estime ne pas être plus atypique ou méritant que n’importe quel confrère. Je suis juste passionné comme tous les opticiens, explique Jérôme Tondeur pour qui cette nomination est une surprise. Je suis honoré de cette reconnaissance de mes pairs ». Le professionnalisme, une politique commerciale claire, le sens du service clients sont les lignes de conduite que l’opticien suit au quotidien. A la tête d’un magasin d’optique et d’un centre audio à Villefranche-sur-Saône, ce chef d’entreprise emploie 19 personnes. Issu d’une famille d’horlogers reconvertis dans l’optique, Jérôme Tondeur fait partie de la 3ème génération à diriger le magasin d’optique caladois. « Même s’il a changé d’emplacement, le point de vente existe depuis 1924 ! », souligne-t-il. Autre particularité de cette surface de vente de 350 m2 : un tiers du magasin est dédié à la photographie et deux tiers à l’optique.

thierry_caillat.pngThierry Caillat (69), 54 ans

« Flatté et honoré » de sa nomination, Thierry Caillat a toujours eu la défense de la profession chevillée au corps. « Les opticiens doivent être reconnus comme des professionnels de santé », estime ce diplômé de Morez en 1981. S’il a toujours développé des relations poussées avec les ophtalmologues et le milieu hospitalier, c’est pour offrir une approche médicale à ses clients. Titulaire d’un Diplôme Universitaire en Optométrie de la faculté d’Orsay, Thierry Caillat s’enrichit encore aujourd’hui de ses contacts avec des équipes hospitalo-universitaires. « Je participe au groupe « Lentilles de contact » du CHU Edouard Herriot de Lyon », indique-t-il. L’emploi du temps de ce passionné, installé à Lyon depuis 1986, ne lui laisse que peu de temps de répit. Mais, bien entouré d’une équipe de 12 personnes réparties entre son magasin indépendant et son point de vente Optic 2000, Thierry Caillat peut continuer à valoriser le métier d’opticien et à s’intéresser à la Basse Vision, l’un de ses sujets de prédilection.

patrice_kauffmann.jpgPatrice Kauffmann (67), 50 ans

« J’ai cru à une blague lorsque j’ai appris que j’étais nominé », avoue Patrice Kauffmann. Pour ce professionnel, fort de 20 ans d’expérience, la confiance de ses équipes est la clé de la réussite. « Il faut également respecter les clients et ça commence par vendre au bon prix. C’est la base du métier », souligne-t-il. Après sa formation en optique, Patrice Kauffmann a souhaité s’initier à la gestion d’entreprise et au management pour mettre toutes les chances de son côté. Il a donc suivi des formations chez Optic 2000 et à la CCI pour apprendre à diriger une équipe, gérer les relations avec les fournisseurs, piloter un magasin… Des connaissances indispensables pour diriger aujourd’hui 5 points de vente Optic 2000 employant 27 collaborateurs. « Je suis très à l’écoute des équipes. Si je ne me déplace pas souvent en magasin, j’échange régulièrement avec les responsables pour la mise en place de la politique commerciale par exemple. Les décisions sont collégiales », explique Patrice Kauffmann.

hesteau.pngOlivier Hesteau (35), 40 ans

Nominé pour la 6ème fois, Olivier Hesteau joue la carte de l’humour : « Je suis le Poulidor de l’optique ! ». « Chaque nomination est un grand plaisir et une grande satisfaction. C’est la récompense du travail accompli avec l’ensemble des équipes », déclare-t-il plus sérieusement. Passionné par son métier et attaché à la qualité du service, l’opticien dit se remettre en question en permanence et vouloir innover pour ne pas subir le marché. Avec son associé Serge Klienkoff, il est à la tête de 15 points de vente, sous enseignes Krys et Lynx, et emploie 170 personnes. Pour autant, il reste très présent en magasin où il apprécie accueillir et conseiller la clientèle. « Ça permet de sentir les évolutions et les besoins », justifie-t-il. Une habitude bien ancrée depuis l’ouverture de son 1er  magasin à Rennes alors qu’il avait 24 ans. 2015 sera-t-elle l’année de la consécration ? « Quand ma fille me demande ce que je pourrais bien faire pour gagner, je lui réponds que je dois encore m’améliorer », confie-t-il avec philosophie.

Découvrir aussi les portraits d'Anne Berthol, Jean-François Bracq et Antoine Carette, puis de Frédéric Narassiguin, Eric Riant, Charlotte et Didier Rosset

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