Le monde change et avec lui notre façon de consommer. « Si la vie connectée peut être source d’angoisse, elle est avant tout une opportunité de transformation de nos métiers », se réjouit Ludovic Mathieu, DG d’Essilor France. Le verrier, qui recevait ses clients hier 15 décembre à Paris dans le cadre de son road show, en est convaincu : « il faut tirer partie de cette révolution majeure dans un marché devenu plus difficile. La vie connectée est une opportunité pour l'opticien et son magasin ».
3 opportunités pour l'optique
Essilor France affiche clairement son objectif : faire de ses opticiens partenaires les gagnants du secteur de l’optique. Pour cela, le verrier entend tirer partie du digital en actionnant trois leviers :
- S’adapter aux nouveaux comportements et nouvelles attentes en donnant des réponses au consommateur enquêteur en recherche d’informations. « L’enjeu est d’être visible localement sur le web et sur mobile à travers plusieurs solutions, explique Ludovic Mathieu. Dans cet objectif, nous avons également entièrement refondu notre stratégie digitale et notre site Internet avec une plateforme de réorientation du client vers les magasins ».
- Créer une expérience d’achat inattendue en travaillant sur la stimulation lors de la vente de verres. « Nous voulons transformer les pratiques en magasin avec des produits comme le Nautilus ou encore Deep Lights, souligne le directeur général de l’entreprise. Ils permettent de convaincre et d’humaniser la relation avec le porteur. En travaillant sur la personnalisation de l’expérience d’achat et du produit, on facilite la fidélisation ».
- Répondre aux besoins visuels qui évoluent en apportant des solutions en termes de designs et de confort. Pour cela, Essilor lancera dès janvier prochain Essilor Eyezen en complément de Varilux Eyezen. Cet unifocal répond aux problèmes d’inconfort et de postures rencontrés par les jeunes porteurs connectés. Alors que le système visuel est fortement sollicité avec les appareils digitaux, ce produit a pour ambition de soulager les efforts en vision de près. Disponible dans une large gamme de puissance, il se décline en fonction du pouvoir accommodatif en trois versions : Eyezen 0,4 pour les 20-34 ans, Eyezen 0,6 pour les 35-44 ans et Eyezen 0,85 pour les 45-50 ans. Une offre de verres plans sera également proposée par le verrier.
« Nous sommes enthousiastes et déterminés car nous avons 5 défis à relever et un avenir positif à créer ensemble. Le digital n'est pas une mode. Il représente de multiples opportunités pour les opticiens. Cela représente un potentiel pour le secteur avec une forte attente du consommateur. Réinventons le marché unifocal de demain, sans oublier celui des verres plans. L'avènement des outils digitaux transforme en profondeur le comportement, l'expérience d'achat et les besoins visuels des consommateurs. Il étend aussi notre horizon car tout le monde est concerné et en attente, le porteur comme le non-porteur. Nous n'allons pas arrêter la révolution digitale, nous allons au contraire en extraire le meilleur pour adapter notre filière et assumer pleinement nos responsabilités en terme de santé visuelle », conclut Ludovic Mathieu.
A vie connectée, communication et soirée connectées
Pour appuyer son discours, Essilor lancera au printemps prochain une nouvelle campagne de communication à destination du grand public. Si elle sera avant tout digitale, le verrier apparaîtra de nouveau sur le petit écran avec un film publicitaire qui renverra le consommateur vers les opticiens partenaires.
Et pour convaincre, le verrier a accueilli ses clients lors de 20 rendez-vous régionaux dans une ambiance digitale. A l’aide d’un bracelet connecté, ces professionnels ont pu récupérer très facilement et de façon dématérialisée différents documents sur les produits qui les intéressaient. Au total, Essilor aura reçu dans une ambiance conviviale 3 200 opticiens sur la globalité de son road show.
Essilor se fiche de nous quand même ! Les opticiens CB ne peuvent pas prendre du temps avec leurs clients !
Faut choisir votre camp les messieurs d'Essilor !