Mercredi 24 août, une pétition a été lancée sur Change.org sous le nom « Les Opticiens Lunetiers de France ». Objectif : sensibiliser les opticiens, les représentants élus et les pouvoirs publics à travailler ensemble « à une réforme de la profession dans un esprit rassembleur, apolitique et non lucratif ».
A l’initiative de cette démarche, un groupe de 4 opticien(ne)s dont Dinah Zeghir, jointe par Acuite.fr. Ensemble, ils ont décidé de « lancer un appel afin de responsabiliser chaque acteur de la filière ». « Réveillons-nous et battons-nous pour aller chercher le respect qui nous semble juste », nous a confié votre consœur.
« Les gouvernements se succèdent et les tentatives visant à limiter notre exercice s’amoncellent via des séries de mesures ne prenant pas en compte le cœur de notre métier et les particularités, auxquelles nous sommes viscéralement attachés », dénoncent les auteurs de la pétition. « Missions, travail, installations doivent nécessairement être repensés afin que tout le monde y trouve son compte : des professionnels que nous sommes, aux pouvoirs publics sans oublier le client final », ajoutent-ils.
La démarche va plus loin que la réforme engagée récemment par le ministère de la Santé et leur volonté est de repenser la formation d’opticien en mettant en application les préconisations de l’Igas dans son rapport « Restructuration de la filière visuelle ». En conséquence, le groupe d'opticiens(nes) a formulé une série de propositions, parmi lesquelles :
- l’instauration d’un numerus clausus,
- la reconnaissance de l’optométrie,
- le déconditionnement du remboursement complémentaire de celui de la Sécurité sociale (qui passerait à 1 euro symbolique),
- l’infléchissement de l’importance des réseaux fermés,
- ou encore la mise en place d’un code de déontologie.
Des soutiens en masse
D'ores et déjà, le député Daniel Fasquelle (Les Républicains), qui a présenté une proposition de loi visant à supprimer le remboursement différencié mis en place par les réseaux de soins, ainsi que le député Frédéric Lefebvre (Les Républicains) ont apporté leur coopération et seront présents au Silmo 2016. Autres appuis : Frédéric Bizard, auteur de « Complémentaires santé : le scandale » et maître de conférences à Sciences Po Paris, les Opticiens Lunetiers Unis (Olu) ainsi que des syndicats comme l’UFML (Union Française pour une Médecine Libre), présidé par Jérôme Marty, et la Médecine Libre (LML). Le mouvement prend forme avec environ 530 soutiens. 5 000 signatures sont espérées d’ici le Silmo 2016. « Nous souhaitons interpeller les politiques au travers des députés. Aussi, notre volonté est de tous se rencontrer avant le Silmo 2016 et obtenir des propositions concrètes pour les orientations à donner à notre profession », a conclu avec enthousiasme Dinah Zeghir.
Pour accéder à la pétition, cliquez ici
Ensuite et surtout, il faudrait que cet ordre ait un service juridique structuré afin de pouvoir défendre la profession contre les atteintes que subit le marché de l'optique: par exemple, et au hasard, la situation quasi monopolistique d'un certain fournisseur de verres qui nuit à une véritable concurrence, mais aussi, et toujours par hasard, le déséquilibre contractuel entre un opticien et une OCAM dans certains conventionnements qui sont tout simplement contraires à la loi (cf LME de 2008), et bien d'autres points.
Mahatma GANDHI
Certains de nos membres ont toutefois paraphé. Il s'agit là d'initiatives personnelles.
Nos membres sont totalement libres d'agir bien entendu comme ce fut le cas de l'un d'entre eux qui a "signé cet appel car il me semblait qu'il ne s'agissait pas d'une pétition programmatique mais d'un appel à une réflexion ouverte et tolérante sur des sujets professionnels qui nous préoccupent". En aucun cas, "je ne me suis référé de mon rôle dans les OLU. Je trouve le procédé utilisé par cette jeune opticienne tout à fait inqualifiable."
Appel donc à la vigilance, tout en ne fermant pas la porte à Mr Paulo Valente qui porte cette initiative. Mais il serait bien qu'il fasse le ménage autour de lui !!!
Cette pétition est un au mieux les délires d'optométriste en mal de reconnaissance, au pire un piège des réseaux de soins.
Pourquoi ne parler que des réseaux fermés alors que le vrai problème est le remboursement différencié à l'heure du 1.4.
Il faudrait créer une hiérarchie dans les opticiens entre les opticiens et les vendeurs de lunettes !!!!!!!!!!
Un magasin, un diplômé donc soit on imagine des mags sans diplômé soit on dégrade certains
Ce texte est juste un manifeste meurtrier pour les opticiens.
Il a peut être été écrit avec des bonnes intentions mais il parait que c'est comme l'enfer !!!
Mine de rien, on se rapproche de Dominique Voinet ( rapport Igas) , et on fait paraitre cela comme une préoccupation de santé.
Nous sommes pas nés de la dernière pluie.
(Mes propos n'engagent que moi-même. )
Juste ces derniers temps, la FNOF et Oscar bougent.
Mais si j'étais de la FNOF, ce ne serait pas un crime. Chacun a le droit de s'exprimer.
- l'optométrie doit être intégrée au métier d'opticien exclusivement.
-à ce jour, supprimer le remboursement sécurité sociale c'est signer un chèque en blanc aux mutuelles et assureurs
-je suis opposé aux réseaux, qu'ils soient ouverts ou fermés. Ces réseaux sont une atteinte à la liberté individuelle, dans leur fonctionnement actuel et encore plus dans leurs projets de fonctionnement futurs. A ce sujet, pourquoi parle-t-on des réseaux comme une entité en soit, alors que ce ne sont que des outils mis en place par les assureurs et les mutuelles pour que le pouvoir de l'argent puisse mieux s'établir sur le système de santé.
-quand à un code de déontologie, qui le fera appliquer? Quelle sera l'autorité pour l'imposer et le faire respecter? Il me semble déjà entendre quelques responsables de centrales dites " coopératives", rigoler d'un tel mot dont ils ne savaient même pas qu'il était porté au dictionnaire de la langue française.
Voilà, c'est juste un avis, mon avis.... et je me permettrai de respecter ceux qui ont des avis différents sans les insulter ou les qualifier de collabo
Réfléchir pour un numerus pour les écoles.
Ensuite, les propositions de l'Igas sont à prendre avec prudence.
La possibilité de modification de correction d'une ordonnance de moins de 3 ans, c'est un minimum. Et c'est au moins cela. Ne pas aller en-dessous des 3 ans pour tout diplômé du BTS OL ou équivalent.
Le changement du diplôme. C'est à faire avec souplesse, pour respecter une phase de transition, puisqu'on ne l'a pas fait dans les années 1975. Comme on a laissé perdurer les choses, et qu'on est de différentes générations. C'est un sujet délicat, qui demande le respect à nouveau des situations acquises précédemment, et l'apparition de formation en alternance sur du très, très long terme, pour être accessible à tous. C'est à dire facilement insérable dans notre planning, et en budget ( avec un minimum à 500€/an), en mettant en place le E-learning, que les pharmaciens suivent par exemple. C'est un sujet, extrêmement délicat.
Faire attention à tout le travail, qu'on va nous mettre sur le dos en lentilles de contact. Le client doit bien savoir, que vu le coef appliqué sur ces lentilles, qui est dérisoire, on ne peut plus le faire gratuitement. On pourrait revendiquer une nomenclature sécu pour cela. Pour pouvoir être sûre d'être payé pour ce travail.
Nos marges en optique deviennent trop faibles, pour qu'on nous rajoute du travail supplémentaire gratuitement. Il faut que les politiques le comprennent, même si l'idée les dérangent.
Ensuite, pour le déconventionnement sécu, il est hors de question d'y aller. Déjà il y a le système césame vitale 1,4, qui arrive, et qui devrait être bien et ensuite, c'est donner la main complète aux ocams. Hors de question.
Il est bien évident, que par rapport à tout cela, je ne peux pas signer cette pétition, écrite ainsi.
Je me range donc du côté de la FNOF, et d'Oscar, ( auxquels je n'adhère pas pour l'instant. A venir.)
Mes propos n'engagent que moi-même.
Numerus Clausus,l'optométrie , les réseaux fermés, tout cela me semble inatteignable . Mais le code de déontologie ca devrait etre possible