L’Institut d’Education médicale et de Prévention organise du 20 au 26 novembre la première édition de la « semaine nationale de la myopie », dont Acuité est un des partenaires.
Première action de sensibilisation en amont de cette semaine à venir, Thierry Bour, président du syndicat national des ophtalmologistes de France (Snof) rappelle que la myopie n’est pas une fatalité mais un enjeu de santé publique sous-estimé dans une tribune publiée dans « Le Monde ». Dans ce texte, il encourage « à développer la prévention, le dépistage et la freination de cette maladie oculaire handicapante ».
Thierry Bour insiste sur le fait que « la myopie n’est pas qu’un simple défaut de vision », mais une maladie à part entière qui, « en l'absence de prise en charge adaptée, peut entraîner un lourd handicap et un coût non négligeable pour la société ».
Dans la tribune, le président du Snof revient sur les 3 modalités d'actions efficaces : prévenir, dépister, freiner. « Utilisées depuis longtemps dans les pays asiatiques et anglo-saxons, les solutions de freination de la myopie sont encore trop méconnues et pas suffisamment mises en pratique dans l'Hexagone : moins de deux Français sur dix savent précisément de quoi il s’agit, et seulement un enfant sur cinq éligibles en bénéficie » explique-t-il.
La freination de la myopie sera le sujet sous les projecteurs de la « semaine nationale de la myopie » avec pour mot d’ordre : « La myopie, ça se freine ! ». En France, un enfant sur cinq souffre aujourd’hui de myopie, et 510 000 enfants de 6 à 15 ans auraient une myopie évolutive.