A l’approche de l’ouverture du Silmo, l’institut d’études GfK dresse le bilan du marché de l’optique en France.
De septembre 2005 à août 2006, le chiffre d’affaires en cumul des opticiens français atteignait 3,78 milliards d’euros TTC, soit une progression de 2% en valeur, une augmentation légèrement inférieure aux précédentes (+3,7% en moyenne ces 10 dernières années).
Les verres représentent 56% du chiffre d’affaires optique. Leurs ventes se sont montées, sur la période de référence, à 2,1 milliards d’euros (+2%). Selon GfK, cette valorisation du marché repose sur le succès des nouvelles générations de progressifs, sur un élargissement de l’offre - avec une meilleure diffusion des hauts et des très hauts indices – et sur la sophistication des produits. De plus en plus de porteurs se laissent convaincre par les verres teintés, photochromiques ou traités anti-reflets. Ces derniers réalisent, par exemple, 43% des ventes en volume et 56% en valeur.
Les innovations technologiques profitent également aux lentilles : fin août 2006, leur chiffre d’affaires sur 12 mois atteignait 324 millions d’euros, en hausse de 3%. Les lentilles en silicone hydrogel connaissent un franc succès : elles représentent aujourd’hui 15% de ces ventes. GfK confirme également l’essor des lentilles journalières, qui réalisent 17% du chiffre d’affaires de ce marché.
Globalement, l’institut d’études se montre optimiste pour notre secteur. Selon une de ses études réalisées cette année, 63% des opticiens prévoient "une évolution positive de leur chiffre d’affaires" dans les prochains mois, et 1 opticien sur 3 souhaite ouvrir un autre magasin. Le nombre de points de vente en France se situe aujourd’hui entre 9 000 et 10 000. Avec de tels projets, la saturation du marché risque de s'aggraver et les surenchères commerciales de s’intensifier.
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