Le 28 septembre dernier, les salariés du groupe Logo confiaient à acuité.fr se mobiliser et étudier toutes les pistes pour sauver leur entreprise. Suite à une table ronde organisée le 29 septembre à la Mairie de Morez en présence des élus locaux, ils envisagent désormais une reprise par le biais d’une société coopérative (Scop).
Dans leur action, ils sont soutenus par les représentants de la ville et de la Région. « Logo excelle dans sa capacité à innover, à être force de proposition sur le marché. C’est une pépite de l’industrie lunetière Jurassienne, on ne comprend pas que cela puisse disparaître », a estimé Frédéric Poncet, conseiller régional, à nos confrères de la Voix du Jura. La Région s’engagerait d’ailleurs à aider les repreneurs : « elle peut apporter un soutien financier, en versant des avances remboursables, elle peut aider au plan d’investissement, et elle peut accompagner les formations et qualifications du personnel. Et si l’entreprise devait être reprise par ses salariés en Scop, elle peut aussi proposer un accompagnement spécifique », a-t-il poursuivi.
Et côté production, tout serait encore possible. « Bien sûr, la perte des licences Tag Heuer et Fred (les deux marques LVMH) serait un coup dur pour l’entreprise, dont le volume d’activité a déjà fondu de 50% ces derniers mois, mais 3 grandes marques, dont les produits sont encore au stade du prototype, Mc Larren, Rossignol et Boeing, ont annoncé qu’ils suivraient le repreneur. Et si Leica s’est retiré, Alain Afflelou aurait par ailleurs garanti une charge de travail », explique la Voix du Jura.
Ce lundi, le personnel doit se réunir en assemblée générale pour envisager l’avenir. « Quelle que soit la solution retenue, une partie des salariés s’attend à rester sur le carreau. Mais tous les postes qu’on arrivera à sauver sont des victoires ! », a souligné Sébastien Mignottet, technicien dans l'entreprise Logo, auprès de la presse locale.
Rappelons que le Tribunal de commerce de Lyon a prolongé le redressement judiciaire du groupe Logo qui craint la liquidation judiciaire après la perte de son contrat avec LVMH. Le lunetier, qui emploie aujourd’hui 220 salariés à Morez (Jura) et 230 salariés à l'étranger (en Italie et aux Etats-Unis), a jusqu'au 2 novembre pour trouver un repreneur.
Les petits sans dents paient pour les incompétents à la tête du groupe. Le principale est qu'ils retrouvent de confortables revenus.
Nous autres petits sans dents attendons patiemment que de grands groupes tel essilor nous aident. ouf merci aux Hubert Sagnières ,et madame Binst