A partir d'aujourd'hui, les 4 200 centres d'audioprothèse français, adhérents et non adhérents au Syndicat National des Audioprothésistes (UNSAF), vont recevoir une communication. Alors que les audioprothésistes ont aussi été attaqués en 2013 par les médias*, l'organisation professionnelle a en effet décidé de réagir et de mettre en avant sa vision des problèmes de la profession dont l'origine est un faible remboursement public.
« Notre campagne d'information a été faite en concertation avec le Collège National des Audioprothésistes (CNA), le Syndicat National des centres d'Audition Mutualiste (Synam), le Syndicat National des Entreprises de l'Audition (Synéa) et le Syndicat Nationale de l'Industrie des Technologies Médicales (Snitem), nous a expliqué ce jeudi 16 janvier Luis Godinho, président de l'Unsaf. Notre objectif est de donner à nos confrères des éléments de langage et des informations fiables pour qu'ils puissent avoir, vis-à-vis du patient, un argumentaire solide ».
« Nous voulons parler du prix et du remboursement, a-t-il précisé. En France, nous avons le plus faible remboursement public par adulte et par appareil, en comparaison avec les pays limitrophes. Sur les trois oubliés de la sécu (l'optique, le dentaire et l'audio), il y en a un qui est aussi oublié des complémentaires : c'est l'audioprothèse ».
La campagne sera plus largement diffusée auprès des ORL dès la semaine prochaine, puis auprès des médias grand public et des parlementaires en février.
*Lire notre news : « « Scandale » : après les lunettes, les prothèses audio (12/11/2013) »
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