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Complémentaires santé communales : Quelle prise en charge pour l’optique ?

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Romagnat dans le Puy-de-Dôme, Caumont-sur-Durance dans le Vaucluse mais aussi Foulayronnes dans le Lot-et-Garonne ou encore Grande-Synthe et Saint-Pol-sur-Mer dans le Nord-Pas-de-Calais... les complémentaires santé dites communales ou municipales se développent un peu partout en France. Souvent inscrite au programme des maires élus lors des élections 2014, l’idée repose sur la volonté d’offrir un accès égal aux soins pour tous, à tarif préférentiel.

Des tarifs plus justes et une meilleure prise en charge ?

A l’heure où le Gouvernement souhaite garantir une complémentaire santé pour tous, certaines mairies ont donc décidé de négocier pour leurs administrés. Avec une meilleure couverture santé, les tarifs sont souvent abaissés jusqu’à 50%. Les catégories les plus modestes, les retraités, les étudiants, les demandeurs d’emplois et les travailleurs indépendants sont principalement concernés.

Par exemple, la mairie de Romagnat (63), que nous avons contactée, propose différents niveaux de prise en charge avec des cotisations calculées selon les tranches d’âge, allant de 20 euros pour les moins de 26 ans en première formule à 85 euros pour les plus de 71 ans en couverture maximale. Les frais d’optique sont remboursés entre 100 et 300 euros (monture + verres pour 1 adulte), selon le niveau de garanties choisi. Appliquant le principe du « remboursement responsable », un bonus est accordé aux porteurs qui n’utilisent pas leur forfait la première année (entre 20 et 40 euros selon le niveau de couverture), puis la deuxième année (entre 40 et 80 euros).

« Ma commune, ma santé » s’appuie sur Carte Blanche et Itelis

D’autres villes ont, quant à elles, mis en place un tarif unique à l’image de Caumont-sur-Durance (84) avec une cotisation à 47 euros par mois quelque soit l’âge. « Les nouveaux cotisants peuvent économiser entre 200 et 500 euros par an, par rapport à d'autres mutuelles plus classiques », assurent nos confrères de France Télévisions quand Jean-Martin Cohen-Solal, délégué général de la Mutualité Française, explique au Figaro que « les communes épargnent à leurs habitants les frais individuels d'acquisition ». Et face à un phénomène en pleine expansion, certains se sont même lancés dans la « mutuelle communale clé en main ».

A ce jour, près d’une centaine de communes dans toute la France se sont déjà intéressées à ce type de dispositif, selon l’association Actiom (Actions de Mutualisation pour le pouvoir d'achat), qui négocie les coûts auprès des assureurs et des mutuelles. Cette dernière a lancé l’opération « Ma commune, ma santé », en partenariat avec Miel Mutuelle et Pavillon Prévoyance « choisis pour leur indépendance ». Les deux organismes s’appuient sur des réseaux de soins, respectivement Carte Blanche et Itelis. Si l’idée séduit les petites communes, Paris et Bordeaux s’y intéresseraient aussi sérieusement.

Écrit par la Rédaction
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