Santéclair a tiré un bilan positif de l’année 2014, lors de sa traditionnelle remise des prix du jeune opticien et jeune optométriste, hier 3 février. Pour son réseau optique, la plateforme annonce :
- 234 millions d’euros transités soit une augmentation de 23% par rapport à 2013 ;
- 717 000 prises en charge accordées contre 615 000 l’année précédente ;
- 113 300 euros de CA et 347 (+17% vs 2013) prises en charge par magasin partenaire.
5 000 demandes de TP par jour depuis le 1er janvier
Revenant également sur la composition de son nouveau réseau optique, avec plus de 5 000 demandes de tiers payant par jour, Santéclair estime que son activité a augmenté de 30% sur le mois de janvier par rapport à 2014. 50 opticiens supplémentaires ont d’ailleurs rejoint la plateforme depuis le début de l’année. Rappelons que Santéclair a accueilli 1,5 million de nouveaux bénéficiaires au 1er janvier dernier, notamment avec l’arrivée de la mutuelle Unéo. Elle devrait encore compter 500 000 personnes de plus d’ici la fin du premier trimestre.
Pour un désengagement de la Sécu
Face aux dernières nouvelles législatives, Marianne Binst, directrice de Santéclair, a regretté que la Sécurité sociale ait toujours sa place dans l’optique. « Tant qu’elle sera là, les pouvoirs publics légiféreront », a-t-elle insisté en pointant du doigt un législateur de plus en plus impliqué. Estimant que « les meubles ont été sauvés » quant aux planchers et plafonds de remboursement, elle regrette que les réseaux de soins n’aient pas été considérés comme seule régulateur du marché. La directrice de la plateforme s’est également étonnée de l’article du projet de loi Macron concernant les devis optiques. Une question qui n’est pas la priorité des porteurs qui recherchent avant tout un reste à charge nul, selon elle.
Adélaïde Delbé, Guillaume Royer et Jeanne Barbier remportent les prix Santéclair 2014
Enfin, les jeunes optométristes Adélaïde Delbé et Guillaume Royer ainsi que la jeune opticienne Jeanne Barbier se sont vus remettre les prix Santéclair 2014. Cette année, le jury « optométrie » était composé du Dr. Alain Hagège, spécialiste de la chirurgie réfractive et oculaire au centre laser Victor Hugo (Paris), Jean-Paul Boubal, président de Nidek, et de la première lauréate du prix Caroline Gauthier. Pour l’optique, Nicolas Sériès, PDG de Zeiss Vision Care France, Frédéric Poux, président du directoire d’Alain Afflelou, et Arnaud Barrère, directeur des relations complémentaire santé Optic 2000, ont sélectionné la gagnante.
Jeanne Barbier a été récompensée pour son travail réalisé au sein de l’entreprise Larderie Optique à Neuchâtel (Suisse), au cours de ses études d’opticien-lunetier effectuées à l’Institut Supérieur d’Optique Paris 11. Adélaïde Del bé et Guillaume Royer ont respectivement rendu un rapport sur "l’influence du syndrome de l’œil sec sur la qualité de vision et la qualité de vie" et "le rôle de la lutéine et de la zéaxanthine en compléments alimentaires dans la prévention de la DMLA atrophique" dans le cadre de leur Licence d'Optique Professionnelle à l'Université Paris-Sud Orsay.
De gauche à droite : Jeanne Barbier, prix du jeune opticien 2014, s'est vue remettre un chèque de 2 000 euros ; Guillaume Royer et Adélaïde Delbé, prix du jeune optométriste 2014, ont obtenu une récompense de 1 500 euros chacun.
Pourtant en France où on considère la santé comme une prestation garantie par la collectivité, il serait plus logique de redonner à la sécu son vrai rôle au lieu de pousser à son désengagement : il faudrait une sécu unique et définir une offre de santé de base prise en charge à 100% et financée par une récupération de la majeure partie des cotisations de mutuelle. En effet il ne couterait pas plus cher à la sécu de continuer à traiter ses feuilles de soins et on récupèrerait ainsi intégralement les 22.5% de frais de gestion des mutuelles. On pourrait ainsi reconnaitre que même pour la santé, il existe plusieurs niveaux de qualité de soins, le régime générale assurant le niveau de base (=tout comme le proposent de faire les réseaux de soins). Pour les lunettes, pour lesquelles il n'y a pas de mutualisation de la dépense vu que la majeure partie de la population en a besoin, on pourrait rejoindre le système allemand, c'est à dire un déremboursement au dessus du forfait de base accompagné d'une baisse correspondante des cotisations.
Oui au forfait sécu de base, non pour payer tous les mois 10€ de plus à ma mutuelle pour avoir le droit à 200€ de forfait bi-annuel.
Le surcout pour la sécu ne serait que sur le montant des remboursements et pas sur leur traitement (car déjà existant).
Le surcout pour la collectivité ne serait pas supérieur à la baisse des coûts des forfait mutuelles.
Plus de remboursement mutuelle-->plus de fraude au remboursement mutuelle, plus de 2nd paire de soleil "fashion" payé sur le dos des malades : on aura tous un système plus sain.
à quand santéclair coté en bourse? UN NOUVEAU DEFI POUR MARIANNE B??
justement tant que l'optique sera considéré comme encore faisant partie du circuit médical, nous deviendront pas encore des employés des OCAM. Ils veulent faire sortir l'optique du champs de la SECU afin de nous achevé définitivement.