Les refus de prise en charge des réseaux de soins sont encore trop nombreux. Trouver l’origine du rejet ne s’avère pas toujours évident mais selon notre dernier sondage, qui a réuni 701 participants, une large majorité d’entre vous (50%) pointe du doigt un désaccord tarifaire. Autres explications : un remboursement déjà utilisé par l’assuré (14%), la mention d’un verre non référencé (13%) ou une erreur de saisie (12%). Notons que seulement 6% de nos répondants n’ont jamais connu cette situation.
Suite à ces résultats, plusieurs pistes d’amélioration pourraient être envisagées par les plateformes de services, comme la « simplification de la grille optique au niveau de la recherche des verres (fichier PDF) », « l’élargissement des indices acceptés et des verres référencés » ou tout simplement un « référencement moins restrictif ».
Des refus qui deviennent spécifiques en fonction des mutuelles dont la Malakoff en tête de liste, alors que sur la même plateforme Viamedis jamais de refus en général.
Les prix qui sont fixés sont arbitraires car personne n'est en mesure de donner une grille ni Viamedis ni la Malakoff.
Deux observations en découlent
1- Si le prix retenu est un prix moyen cela pousse inévitablement à 50% de refus en notant que les prix varient bien sur en fonction du service, des garanties ou non incluses, de l'emplacement du point de vente en fonction de ses charges. Donc pour avoir un accord un accord mieux vaut être dans le fond du Vercors en n'incluant aucune garanties dans l'achat et en embauchant des vendeurs plutôt que des opticiens que de travailler dans la région parisienne en proposant plus de service. Ceci est un raccourci mais image le propos.
2- Il faut devenir conventionné car les tarifs imposés sont forcément dans la fourchette des -50% et donc le tiers payant ouvert proposé par ces organismes n'est qu'un énorme leurre. Cette pratique vise à nuire aux opticiens non conventionnés et pousser les adhérents uniquement dans les filets des réseaux.
Je n'apprends rien aux opticiens mais vise plutôt à informer les non professionnels qui pourraient lire ce commentaire.
Est il temps de réagir comme les chirurgiens dentistes ou de continuer à subir les refus d'un organisme qui ne paiera ni les charges ni les salaires de vos boutique mais qui s'octroie le droit de fixer vos tarifs ???????????????????
Les assurés font ainsi les frais de la politique d'infantilisation des ocam qui ne communiquent que sur la gratuité des soins. Cette gratuité des soins semble d'ailleurs entrainer une fréquence de renouvellement plus importante à l'intérieure des réseaux de soins. Je pense que la gratuité entraine une surconsommation même si les ocam essaient de faire passer ça pour un arrêt des renoncements aux soins. Au final ces réseaux de soins n'entrainent donc pas de baisse de l'enveloppe de dépense et donc pas de baisse des cotisations. D'ailleurs celles ci augmentent encore et toujours plus vite que l'inflation!