
Prototype de la cabine Glasspop
© Corse Matin
Pour pallier le manque de praticiens, Mathieu et Florent Costantini, ophtalmologistes ajacciens, ont créé une cabine « type Photomaton » pour réaliser des examens de vue.
Le prototype de la cabine appelée « Glasspop » se compose de 3 appareils : un frontofocomètre, un auto-réfractomètre et un réfracteur automatique. Pour la 3e solution, « il y a une différence avec ceux qui sont utilisés actuellement. Il ne s’agit pas de lire des lettres. Une seule est utilisée, le « E » et il y a un joystick qui permet de l’orienter. Nous avons anticipé car nous envisageons de mettre notre machine à disposition de populations qui ne savent pas forcément lire », ont fait savoir Mathieu et Florent Costantini, à nos confrères de Corse Matin.
L’étape suivante : relier les 3 appareils grâce à un iPad, qui transmettra les données à un praticien. Ce dernier enverra ensuite une ordonnance avec un compte rendu pour expliquer au patient son défaut visuel. « Le tout passera par un hébergeur agréé à collecter des données de santé, comme les analyses biologiques », précisent-ils.
Premier prototype
Très investis dans leur projet depuis 2 ans, les ophtalmologistes ajacciens ont d’ores et déjà reçu le soutien de la Banque publique d’investissement (BPI) de Corse. Une bourse French Tech leur a également été octroyée. Résultat : Mathieu et Florent Costantini ont « construit le premier prototype dans un incubateur de start-up à Paris ». Des tests sont en cours.
Cette cabine n’a pas vocation à remplacer l’ophtalmologiste. Leur objectif : apporter une aide aux praticiens afin qu’ils puissent consacrer davantage de temps aux pathologies oculaires, opérations, problèmes de tension et de diabète. « Nous envisageons de traiter avec des organismes qui travaillent en sécurité routière. Mais aussi et surtout avec les maisons de santé », poursuivent-ils. Autre souhait des 2 ophtalmologistes : développer leur projet à l’international dans les pays en voie de développement d’Asie, d’Amérique latine et d’Afrique qui manquent de médecins.
Pour soutenir leur projet par un vote, il suffira d’aller sur la page de BPI France entre le 2 et le 4 septembre.
tout est dit, donnez nous les examens de vue et le droit de prescription comme partout ailleurs en Europe, problème réglé.
Ne risque pas t'on de passer à coté de toutes pathologies dans la mesure ou l'ophtalmo n'a aucun contact avec le patient ?
Quelle différence avec une réfraction sérieuse passée dans un magasin d'optique sérieux ?
Le patient a une ordonnance pour faire ses lunettes, pourquoi ira t il ensuite voir un ophtalmo, attendre plusieurs mois pour être reçu comme dans une usine à la chaine