Les sociétés d'électronique et de nouvelles technologies rivalisent d'ingéniosité pour mettre au point des lunettes avant-gardistes aux fonctionnalités multiples : projection de vidéos, accès à Internet et aux réseaux sociaux avec visionnage des informations sur les verres, etc. Preuve du potentiel de ces nouveaux produits : le géant Google lancera prochainement son modèle de lunettes à réalité augmentée (en photo) : très attendu par les férus d'high-tech, il annonce une démocratisation de ces « joujoux » jusqu'ici destinés à un public averti. Oakley se lance aussi sur le créneau, avec un projet concurrent. Les opticiens ont-ils un rôle à jouer dans la commercialisation de ces lunettes futuristes ? « Oui », pour les deux tiers d'entre vous, révèle notre dernier sondage (701 participants) :
- pour 24% des Acuinautes, ces produits représentent un réel marché sur lesquels les opticiens sont légitimes et doivent se positionner
- pour 40%, ils constituent une nouvelle niche davantage destinée aux opticiens « branchés »
- pour 36%, ces lunettes « techno » n'entrent pas dans le champ d'activité de l'opticien et doivent rester dans le giron des professionnels de l'électronique.
L'opticien, passage obligé pour les versions « correctrices »
Ces lunettes devraient donc trouver naturellement leur place dans nombre de vos magasins. Elles représentent une diversification intéressante pour ceux qui s'intéressent aux nouvelles technologies et/ou reçoivent une clientèle jeune. N'oublions pas non plus que beaucoup de leurs futurs utilisateurs portent déjà des lunettes correctrices : leurs fabricants travaillent à adapter ces produits aux amétropes, en proposant notamment des options « verres correcteurs ». Ils auront ainsi besoin des opticiens pour adapter leurs équipements à la vue de tous...
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