En juin, le marché enregistrait un recul de -4% par rapport à N-1. Pour le mois de juillet, la baisse se limite à -1,4% avec cependant de fortes disparités selon la situation géographique et le type de magasin. Par ailleurs, 47% des répondants notent une amélioration de leur activité contre 39% en juin.
Les Zac en positif
En juillet, les points de vente sous enseigne ont été autant impactés que les indépendants. Respectivement 47,8% sous enseignes et 47,6% des répondants indépendants notent une augmentation de leur chiffre d’affaires par rapport à N-1.
Avec -2,3% et -2,1%, les magasins situés en centres-villes et centres commerciaux restent en retrait par rapport à 2021. Seules les Zac tirent leur épingle du jeu avec +2,6%.
Concernant la répartition géographique, là où la quasi-totalité des régions étaient en négatif en juin, en juillet, on observe une amélioration ou une stabilisation du marché dans plus de la moitié d’entre elles.
Un mois de juillet en berne pour l’ensemble des secteurs
Avec -1,4% en juillet, notre secteur s’en sort bien. Selon la Fédération pour la promotion du commerce spécialisé (Procos), l’activité des magasins chute de -6,3% par rapport à juillet 2021, tous domaines confondus. Le secteur de la beauté-santé, se défend aussi avec -1,1%. Dans son rapport, Procos constate également une forte disparité à l’échelle régionale avec comme possible explication le tourisme et le nombre plus important de Français qui sont partis en vacances. La Fédération partage également le constat d’une baisse d’activité dans les centres-villes (-5%) qui peut être le résultat des soldes plus précoces en 2022 qu’en 2021, bien que celles-ci aient suscité peu d’intérêt auprès de la population.
Par ailleurs, d’après la Banque de France, « par circuit de distribution, les ventes des grands magasins sont en progression (+3,5%) alors que celles des petits commerces (hors automobile) fléchissent légèrement (1,6%) », ce qui pourrait justifier la hausse d’activité des points de vente situés en ZAC.
Une bonne nouvelle pour vos magasins par ailleurs : le parlement a voté en faveur d’un plafonnement des augmentations des loyers commerciaux à 3,5%, comme pour celui des loyers d’habitation, pendant un an. Cette mesure concerne les petites et moyennes entreprises (PME) titulaires d’un bail commercial prévoyant une révision selon l’indice des loyers commerciaux.