Cette année, ils sont 7 nominés au titre d’opticien de l’année, prix qui sera remis le 20 octobre prochain par le Sidol. Tour à tour, nous vous proposons leur portrait par ordre alphabétique.
François Joubert, 43 ans, Dirigeant de Groupe Optique Just’un regard (Luz)
18 points de vente répartis entre la Haute-Loire, la Loire, le Rhône et l’Isère, 40 personnes sous contrat de travail (gérants et salariés)
« La particularité de notre développement est la mise en place d’un(e) opticien(e) associé(e) gérant(e) à chaque création ou rachat de point de vente. Parmi les 18 points de vente, nous en avons 9 spécialistes Optikid, mais également en sport à la vue », explique François Joubert. « Toutes nos équipes sont diplômées et nos points de vente sont 100% hors réseaux mutuelles. Nous prônons le métier et la reconnaissance du diplôme d’opticien et luttons contre les réseaux de soins depuis toujours.
Bousculer les codes
« Il y a environ un an, nous avons déposé une nouvelle marque : « tasvujust » à travers un vrai/faux site marchand. On peut notamment y trouver un « Miroir pour moche », un slip intitulé « la plus belle paire se cache ici » ou encore une « Tasse P ». L’objectif est de bousculer les habitudes de communication du secteur tout en renforçant l’esprit de proximité de la marque familiale et d’augmenter la visibilité de l’enseigne. »
Un passionné d’optique, mais pas que
« J’ai créé mon premier magasin il y a 17 ans. Après chaque ouverture, je me penchais tout de suite sur la suivante. Nous avons construit le siège social du groupe il y a quelques temps donc nous sommes moins au contact du client. Depuis 3 ans, je me concentre exclusivement sur le développement du groupe, sur le quotidien des collaborateurs et le bien-être client ».
Ayant plus de temps libre, François consacre désormais ses week-ends à sa famille mais également à la randonnée et à la rénovation de vieilles bâtisses.
Mais son plus beau souvenir reste tout de même lié à l’optique : « Ma femme, enceinte, était en train de s’occuper d’un client. Elle est venue me dire à l’oreille que c’était le moment. Je me suis donc occupé du client sans qu’il ne s’en aperçoive et deux heures après, j’étais papa. Ça s’est passé très vite et c’était merveilleux. »