Le Road trip de l’optique démarre, en partenariat avec Acuité. Inspiré par l’émission « j’irai dormir chez vous », Maxime Balouzat, opticien de l’année 2021, prend la route aujourd’hui pour entamer un tour de France du 17 juillet au 11 août. Au fil des kilomètres, il rencontrera une quarantaine d’opticiens pour connaître les préoccupations quotidiennes du terrain, à travers des discussions à bâtons rompus, sans « langue de bois ». Par où Maxime va-t-il commencer à recueillir les doléances ? Quel est son état d’esprit avant d’embrayer ? Quel objectif poursuit-il ? Interview.
Comment vous est venue l’idée ?
Je suis parti d’un constat : aujourd’hui, la profession d’opticien est décriée, par les opticiens eux-mêmes, par les Ocam ou par les médias. Les opticiens manquent globalement d’unité entre syndicats, enseignes, indépendants, etc. Je me suis alors demandé comment faire pour améliorer la situation. Avec le Road trip de l’optique, je vais donner la parole librement aux opticiens, en vidéo. Nous allons parler des problèmes et, je l’espère, trouver des solutions.
Comment abordez-vous cette première journée ?
Je suis plutôt serein mais le projet a demandé un énorme travail de préparation. 40 opticiens se sont inscrits via la plateforme en ligne que j’ai créée et via Acuité. Tout ceux qui veulent s’exprimer le peuvent, je n’ai pas fait de sélection. Par conséquent il a fallu répondre à tout le monde et faire correspondre tous les agendas. Ajoutez à cela que je pars en van et que j’ai dû réserver tous les lieux pour dormir, en plein été, période où les gens sont en congés… Au final, je vais rencontrer 36 opticiens sur place, et 4 en visio.
Comment rendre le projet représentatif de la profession ?
Comme je le disais, il n’y a pas eu de sélection, le but étant de donner la parole à tout le monde. Je ne connais pas la plupart des opticiens que je vais rencontrer. Je vais voir des indépendants, des enseignes, des multi-propriétaires, des opticiens mobiles… La majorité des régions aussi est représentée. Donc je pense que oui, c’est représentatif.
Les étapes du Road trip de l'optique
Quels résultats espérez-vous obtenir avec ce Road trip de l’optique ?
Je veux faire une vidéo facile à regarder, ludique, sans filtres, sans rien. Le métier est varié, les propositions pour les clients le sont aussi, mais ça manque de cohésion au sein de la profession. Je veux donner une belle vision du métier d’opticien, donner envie aux gens. Utopiquement, je souhaiterais aussi que les syndicats se mettent d’accord pour prendre certaines décisions. J’ai l’espoir que cette initiative unifie les professionnels et que le métier soit valorisé.