Fin avril, à l'appel de la Fédération de l'Hospitalisation Privée, plusieurs syndicats de médecins* ont annoncé rejoindre le mouvement de grève prévu le lundi 3 juin prochain.

En jeu, les négociations sur la convention médicale qui durent depuis l'automne dernier et qui aboutissent aujourd'hui à une rétractation des syndicats de médecins dans les négociations. Au-delà d'un dialogue de sourds entre les pouvoirs publics et les professions médicales, l'appel à la grève des médecins et des établissements de santé privés a été lancé.

 

Le syndicat national des ophtalmologiste de France (Snof) soutient le mouvement, comme il l'exprime dans l'interview vidéo ci-dessous.

 

Son président, Vincent Dedes, fait part de son inquiétude : « La revalorisation des actes des spécialistes n'a pas évolué depuis 15 ans, malgré l'inflation. De plus, la Caisse d'assurance maladie a indiqué l'intention de revaloriser le financement des établissments publics de 4,3%, alors que ceux du privés ne bénéficieront que de 0,3%. Les interventions chirurgicales des ophtalmologistes y sont mises en danger ». 

 

Conséquences de la grève pour les patients

Le président du Snof indique que les chirurgies n'aurons pas lieu le 3 juin, sauf urgences, et que les rendez-vous pourraient être annulés par les praticiens.

Toutes les spécialités médicales pourraient être concernées.

 

La dernière opportunité pour annuler cette grève et soulager le mécontentement serait de trouver un accord lors de la prochaine séance de négociations, les 16 et 17 mai. 

 

*CSMF, Avenir Spé-Le Bloc, UFML-S, SML, FMF