La nouvelle convention entre les opticiens et les caisses d'assurance maladie se veut d'application nationale et seul accès au remboursement du tiers payant. Les trois syndicats professionnels ne sont pas d'accord.
La FNOIF signe
La fédération Nationale des Opticiens Indépendants de France (FNOIF) est prête pour la signature.
Pour Alain Gerbel, Président, la convention "nous ouvre les portes de la reconnaissance de la profession auprès des pouvoirs publics et permet de mettre en place de nouvelles relations avec la Cnam. Chaque opticien est libre de refuser de signer cette convention, toutefois la quasi totalité des tiers payants de mutuelles et complémentaire exigent le tiers payant sur la partie obligatoire. Si aucun syndicat ne signe, un arrêté ministériel ne pouvant être contesté paraîtra courant novembre".

L'AOF en désaccord pour certains articles
Philippe Verplaetse, Président de l'Association des Optométristes de France, ne signera cette convention qu'à certaines conditions de modifications. "La prise en charge d'équipements optiques perdus ou détériorés, délivrés sans nécessité de prescription médicale préalable. Interdire des facilités de paiement (article 13) semble contraire au statut commercial de l'opticien". La conformité de la prestation à la prescription médicale est aussi un sujet de litige pour l'AOF qui préfère une "conformité de la prestation aux besoins visuels de l'assuré".

L'UDO ne veut pas laisser la Cnam réglementer la profession
Au cours d'une conférence de presse, Henry Pierre Saulnier, Président de l'Union des Opticiens de France (UDO) a indiqué : "il faut se mobiliser pour préserver la profession de cette calamité". Parmi les griefs envers le texte, l'obligation d'avoir l'atelier attenant au magasin, interdiction de la publicité, n'autoriser l'accueil des assurés qu'en présence physique de l'opticien responsable et la conformité à la prescription médicale. L'UDO met tout en oeuvre pour que cette convention ne soit jamais appliquée dans l'intérêt des opticiens.

News en relation