L’assureur des professionnels de la santé MACSF réagit suite à l’obligation qu’ont désormais les ophtalmologistes d’inscrire l’écart pupillaire sur l’ordonnance de leurs patients. Rappelons que cette mesure a été adoptée dans le cadre de la loi Hamon sur la consommation du 13 février dernier. Aussi, afin de « se prémunir contre d’éventuelles mises en cause en cas d’insatisfaction d’un patient suite à l’achat de lunettes sur Internet », l’organisme conseille à ses sociétaires ophtalmologistes d’informer les porteurs de lunettes par le message suivant :
« Votre ophtalmologiste a indiqué votre écart pupillaire sur cette ordonnance, mesure nécessaire mais insuffisante pour garantir une adaptation satisfaisante et un bon confort visuel avec vos nouveaux verres. Il recommande un contact physique avec un opticien. Le centrage des verres correcteurs nécessite au minimum deux mesures : écart pupillaire et hauteur entre le haut et le bas de la monture et votre pupille, qui ne peut se réaliser qu’avec une monture posée et ajustée sur le nez du patient, de même que la distance verre-œil. Acheter des lunettes sur Internet est possible mais alors, privilégier les lunettes en kit (achat des verres et de la monture sur Internet qui seront montés en magasin par un opticien partenaire près de votre domicile après mesures directement sur vous), continue la MACSF. Les lunettes montées, achetées sur Internet et livrées directement à votre domicile sans intervention d’un opticien, peuvent être source d’inconfort et d’insatisfaction malgré une parfaite prescription de votre ophtalmologiste. Ce risque est majoré pour les verres progressifs afin de respecter la norme Iso NF EN 21987 ».
