Alors que le Premier ministre confirmait hier 4 juillet les promesses d'Emmanuel Macron, notamment en matière de santé, Harris Interactive dévoile une enquête pour le cabinet conseil OpusLine sur les attentes des dirigeants de ce secteur pour le quinquennat à venir.
On y apprend notamment que le remboursement à 100% de l'optique, l'audio et du dentaire ne convainc pas : seuls 46% des sondés pensent que cela est une bonne proposition. Aussi, les contrats type pour les organismes d’assurance santé, qui constituent un des moyens de mettre en place cette réforme, sont rejetés par 41% des personnes interrogées.
En parallèle, les dirigeants du secteur de la santé misent sur la prévention : une priorité nationale pour 95% d'entre eux. Dans le détail, ils estiment que :
- elle doit faire l’objet d’une évaluation systématique (96%) ;
- elle doit intégrer la formation des futurs professionnels de santé (91%) comme les pratiques des professionnels actuels (89%) ;
- elle doit être concertée entre les acteurs (87%) ;
- elle nécessite l’exploitation des données de santé dans le respect des règles de confidentialité et de sécurité (88%) ;
- les complémentaires santé doivent en être acteurs (83%).
Autres enseignements de cette enquête : 95% des sondés appellent à la mise en place d’une coordination entre les acteurs du soin et de la santé, pour une meilleure accessibilité aux soins. Dans cet objectif, 8 répondants sur 10 sollicitent l'innovation (digitalisation, nouveaux métiers, ...) et 90% souhaitent la modernisation de la prise en charge grâce à la télémédecine.
Enfin, l’accès aux données de santé par l’ensemble des acteurs apparaît comme essentiel pour mesurer le rapport coût/bénéfice des traitements (93%) et pour développer des programmes de prévention performants (78%).
La deuxième est que les mutuelles demanderont aux opticiens de baisser leurs tarifs ce qui revient a mettre une grille tarifaire comme dans un réseau .
La troisième c'est l'officialisation du Tiers Payant pour tous.
Je pense qu'il faut mettre fin à ce discours de la prise en charge à 100% qui ne veut rien dire, mais il est vrai que politiquement ce discours enfume bien les Français.
il me semble que revenir à un remboursement exprimé en EURO serait plus convenable.
Et si le gouvernement actuel se contentait de réévaluer la base de remboursement qui date de la fin des années 50, nous obtiendrons une vraie base de discussion, avec des si...