« Mieux voir pour mieux vivre », c’est en quelques mots le combat de la Fondation Krys Group. Et cette première journée de la vision de la fondation l’illustre parfaitement.
Ce lundi 23 octobre, la coopérative a organisé des actions de dépistage visuel. Elles ont eu lieu dans des écoles et lycées de 10 villes de France : le Maestris Valence (26), le lycée Marc Bloch Val-de-Reuil (27), l’Iso Toulouse (31), le CFA Fougères (35), l’Iso Nantes (44), l’Esoo d’Angers (49), l’Iso Nancy (54), l’Iso Lyon (69), l’AEPO, l’Iso Paris 15, le lycée Fresnel à Paris (75) et l’ICO à Bures-sur-Yvette (91).
Pour l'occasion, la fondation a travaillé avec le Secours Populaire et l'Ordre de Malte. Grâce aux 2 associations, près de 80 personnes de milieux défavorisés et de toute la France ont bénéficié d’un examen de la vue et d’une paire de lunettes gratuite. L’examen et le montage des verres ont été réalisés par les étudiants sous l’œil attentif de leurs professeurs.
Présent à l'Iso Paris, Julien Lauprêtre, président du Secours Populaire était enthousiaste à propos de cette journée : « notre objectif a toujours été d'aider les autres à mieux vivre. Or souvent, les personnes ayant peu de ressources font passer leurs problèmes de vue en dernier. Cette journée peut leur faire prendre conscience des soins et des aides dont ils bénéficient ».
Pierre Gerini, président de la Fondation Krys Group, également sur place, a réaffirmé l'investissement du groupe dans le dépistage des troubles visuels. Il a remercié le président Julien Lauprêtre pour le soutien et le travail de ses équipes.
De son côté, Hugues De Piedoue, directeur de la Fédération du Secours Populaire des Hauts-de-Seine (92) a fait part de son engouement : « Notre travail est de faire comprendre à ces personnes qu'ils ont le droit à la santé : ils peuvent s’occuper de leurs problèmes visuels sans se ruiner ». Selon lui, ces personnes ne veulent pas se déplacer pour des examens. Le Secours Populaire est là pour les accompagner dans cette étape.
Cette action est, pour les élèves, l’occasion d’acquérir de l’expérience. Aidés de leurs professeurs, ils ont mis en place toute la procédure depuis l’accueil du client jusqu’à la livraison de la monture. Axel Pouillon-Guibert, professeure à l’Iso Paris est fière de ses élèves : « c’est une belle expérience qui leur a permis de pratiquer sur des cas concrets. Le rythme était soutenu, mais les élèves ont su très vite s’adapter ».
Les bénéficiaires de l’opération ont tous été très satisfaits. Célia et Elia, deux des participantes, étaient très heureuses du résultat. Célia s’est faite opérer de la cataracte mais a encore beaucoup de mal à voir. Quand à Elie, ses problèmes de vue l’empêchent de bien vivre au quotidien. Pour les deux amies, recevoir une paire de lunettes est un grand soulagement. Elles pourront enfin se débrouiller seules.
Dans les autres écoles, tout s’est plutôt bien passé. A raison d’une dizaine de personnes par lieu, les élèves se sont attardés sur chaque cas. Certaines écoles ont accueilli un public très fragile qui parfois ne savait pas lire. Ils ont dû adapter les examens de vue ainsi que leurs questions. Pour ces futurs opticiens, c’est une expérience inédite à la fois technique et humaine. Enfin, pour ces personnes défavorisées, cette journée leur a fait prendre conscience qu’ils ne sont pas seuls.
Pour la fondation Krys Group, cette première journée de la vision est une réussite, malgré quelques petits problèmes d’organisation. Un événement qu’ils ne manqueront pas de réitérer.