Des scientifiques ont déterminé une cible médicamenteuse encourageante pour la Dégénérescence maculaire liée à l’âge (DMLA). Son nom : la vitronectine, une protéine adhérente du plasma et du sérum. Les résultats de cette étude ont été publiés dans les Actes de l’Académie nationale des sciences.
Formation de dépôts « anormaux »
D’après Francesca Marassi, qui a mené les recherches, « la vitronectine a la forme d’une hélice collante ». Elle « orchestre la formation des dépôts sphériques qui s’accumulent et provoquent une DMLA sèche ».
Pour parvenir à ces conclusions, Francesca Marassi s’est intéressée à la structure de la vitronectine et a découvert que cette protéine entraîne la formation de dépôts « anormaux ». « Nous savons que ces dépôts ont un noyau lipidique riche en cholestérol qui est entouré d’une enveloppe d’hydroxyapatite et d’une couche de vitronectine », détaille-t-elle.
Passer un cap dans la recherche
La chercheuse et ses équipes entendent désormais mettre un terme à ces interactions et empêcher ce dépôt. « Nous recherchons des médicaments empêchant la formation de dépôts et qui aident les patients à préserver leur vue aussi longtemps que possible », conclut la scientifique.
La résolution de la structure protéique pourrait ouvrir de nouveaux horizons pour traiter des maladies telles que la DMLA sèche, Alzheimer…