Comme chaque année, les 9 000 futurs médecins ont été confrontés à un épineux casse-tête : choisir définitivement leur spécialité et leur lieu d'affectation pour la rentrée en novembre. Comment ? En se basant sur leurs résultats obtenus aux épreuves classantes nationales informatisées (ECNI).

L'ophtalmologie toujours aussi prisée

Si les internes en médecine ont opté en première position pour la chirurgie plastique, on constate que l'ophtalmologie séduit toujours autant les étudiants. Selon nos confrères du Quotidien du Médecin, la spécialité est arrivée en 2e position devant la dermatologie et la médecine cardiaque. Une bonne nouvelle quand on sait le manque de praticiens dans certaines villes de France et les délais toujours plus longs pour obtenir un rendez-vous. Reste à savoir si les futurs ophtalmologistes voudront s'installer dans les déserts médicaux…

À noter que l'ORL (spécialité en forte pénurie dont dépendent les audioprothésistes), arrive en 7e place (+1 place en 1 an) de ce classement. La néphrologie (spécialité visant à prévenir, diagnostiquer et soigner les maladies des reins) a gagné 2 places en 1 an et se positionne à la 5 e position.

Des spécialités rémunératrices

Autre constat dressé par le Quotidien du Médecin, hormis la dermatologie, le top 10 des spécialités choisies par les internes en médecine s'avèrent les plus intéressantes sur le plan financier. En moyenne, les bénéfices non commerciaux (BNC) sont supérieurs à 100 000 euros par an, selon les calculs réalisés par la caisse autonome de retraite des médecins de France (Carmf) en 2020 :

  • 145 354 euros pour un néphrologue,
  • 130 707 euros pour un ophtalmo,
  • 127 257 euros pour un cardiologue,
  • 70 711 pour un psychiatre ou 73 820 pour un généraliste, tous deux en bas de classement.

Alors qu’elle agrège la moitié des futurs internes (3 388), la médecine générale se situe en queue de classement à la 39e position (sur 44) des spécialités préférées des internes.

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