Le protocole d'accord qui avait comme date buttoir jeudi 26 octobre (veille du Silmo) a été signé hier soir, mardi.
Depuis plusieurs semaines, chez les uns comme chez les autres, c'était le silence radio. "On est dans le domaine de la rumeur..." affirmait-on chez Grasset. Pour les industriels français, les négociations avec le Numéro Un français n'était plus pourtant qu'un secret de polichinelle.
"Je souhaitais que cela se fasse. Les français peuvent aussi être actifs. L'Amy semble capable d'épauler économiquement Grasset. En le reprenant, ils récupéreront le japonais Seiko ainsi qu'un réseau qui a une bonne réputation" nous avait confié il y a quelques jours un industriel d'Oyonnax.
D'après nos informations, la société Grasset et Associés cherchait des partenaires depuis plusieurs mois. Seiko, qui représente la majorité du chiffre d'affaires, a décliné la proposition. Bouvret SA a stoppé les négociations fin 99. Les contacts avec Berthet Bondet intéressé, pour sa croissance externe, par le chiffre d'affaires non négligeable de Grasset (de l’ordre de 70 millions), ont pris fin début août.
C'est à cette date que les premiers contacts ont été liés avec L'Amy. C'est Kapa 26, holding qui détient 100 % de L'Amy (Marc Lamy et Yves Durand sont actionnaires majoritaires et le Crédit Agricole détient 36%) qui s'est porté acquéreur.
Le site d'Oyonnax devrait être préservé.
Grasset distribue aujourd'hui Seiko, Guy Laroche, Agnès B. et depuis septembre 2000, ddp.
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