Match Afflelou / Optic 2000 dans Capital

Le mensuel économique Capital publie dans son numéro du mois de février, sur 3 pages, un comparatif des stratégies d'Afflelou et Optic 2000 sur un ton incisif et quelque peu moqueur.

On y apprend entre autre qu'Optic 2000 a programmé pour la fin du mois de février une nouvelle campagne de pub TV qui va lui coûter au total 2,5 millions d'euros. Ce spot qui présente Johnny face à un loup, sera officiellement présenté ce soir, mardi 31 janvier 2006 aux médias. Rendez-vous demain sur Acuité pour découvrir de film en détail. Eric Bousquet, patron de l'agence de publicité Business qui gère la communication de l'enseigne depuis 18 ans, révèle dans l'article de Capital que "le rocker empoche entre 300 000 et 500 000 euros par an, selon les pubs".

De son coté, le mensuel assure qu'Afflelou prépare aussi une campagne sur un "concept marketing révolutionnaire dont même ses franchisés ignorent tout. […] il pourrait être question d'une histoire de multiplication de lunettes, un peu comme les petits pains, mais avec des branches. Capital rappelle que "comme ses collègues, il fait fabriquer ses lunettes en Chine, et pressure avec une enclume ses fournisseurs de verres (Essilor, mais surtout American Optical et l'israélien Shamir)." Concernant les partenariats exclusifs de l'opticien avec le monde du sport, l'article souligne que "contre un ticket annuel d'environ 2,5 millions d'euros, il est devenu l'an dernier l'un des partenaires officiels du Tournoi de Roland-Garros […] et s'apprête à griffer une ligne de lunettes au nom d'Amélie Mauresmo". "Alors que le siège d'Afflelou prélève 12% du chiffre d'affaires de ses opticiens (4% de royalties et 8% pour la pub), le groupe coopératif (Optic 2000) n'en aspire que 6% en moyenne", donne comme information le journaliste en conclusion de ce match.

Un encadré revient sur la progression d'Atol ces dernières années précisant, que le groupement d'opticiens "rattrape son retard". Outre un rappel des budgets de communication (17 millions d'euros en 2005), on y apprend que le contrat passé avec Antoine représente un montant de 150 000 euros par an.