Propriétaire du magasin Ol’Optic à Toulouse (31), Thierry Lavat, continue d’innover et d’apporter de nouveaux services à ses clients.
Créateur de ses propres montures depuis 5 ans, cet opticien indépendant vient de franchir une nouvelle étape en intégrant dans son magasin une assistante virtuelle. Nommée Olia, cette dernière est opérationnelle depuis trois semaines. « Pour l’heure, il ne s’agit que d’une version bêta. Il y a encore beaucoup de réglages à réaliser, mais nous enrichissons progressivement son répertoire de connaissances », a confié à acuite.fr Thierry Lavat.
Fruit d’un travail mené avec un prestataire spécialisé dans l’intelligence artificielle, cet outil pratique permet à votre confrère de compléter ses équipes : « Nous sommes deux en magasin et énormément sollicités. De ce fait, il n’est pas toujours évident de répondre rapidement à des questions d’ordre pratique, qui nous sont posées par téléphone ou par mail. Avec Olia, nous allons régler ce problème ».
Pour l’heure, cette assistante virtuelle peut effectuer quelques tâches parmi lesquelles : renseigner les clients sur le magasin (horaires, adresse…), les informer sur les démarches administratives (tiers payant), répondre à des questions sur la myopie, l’astigmatisme, la cataracte et faire découvrir les produits proposés en magasin.
Assistante virtuelle Olia
Prise de rendez-vous
A plus long terme, Thierry Lavat veut cependant aller plus loin. Olia doit devenir une véritable assistante, certes toujours virtuelle, mais capable de prendre des rendez-vous pour des examens de vue et l’adaptation des lentilles. « Ce sera vraisemblablement possible dès le mois de septembre prochain », assure-t-il.
En attendant, votre confrère alimente la base de données d’Olia, pour qu’elle soit de plus en plus performante. « Nous analysons les questions posées à notre assistante virtuelle pour développer ensuite ses capacités. Objectif : qu’elle soit capable de répondre de façon exhaustive et précise. A moyen terme, Olia sera véritablement le prolongement de l’expérience en magasin », conclut Thierry Lavat.