Comme vous avez sûrement dû le lire dans la presse ce week-end, le jet privé d'Alain Afflelou, un Falcon 50, a été arrêté mercredi 20 mars à Punta Cana et fait l'objet d'une mesure de saisie au motif de trafic de drogue. Selon des révélations faites par le JDD, l'appareil mis régulièrement en location était chargé de 26 valises de cocaïne et devait s'envoler en direction de la Côte d'Azur lorsqu'il a été encerclé par la police. Dans un courriel envoyé à son réseau d'opticiens et que nous nous sommes procurés, Alain Afflelou explique avoir « été averti vendredi matin des faits évoqués ci-dessus par la société SN Trans Helicoptère Service, à qui la gestion de cet avion a été confiée ». Dans un communiqué envoyé à l'AFP, il fait part de sa stupéfaction et de sa colère : « j'ai demandé à Maître Hervé Témime de se retourner contre les personnes physiques ou morales mises en cause dans cette affaire ». Au total, 30 personnes dont des militaires, des douaniers, des policiers et quatre français seraient impliquées dans le trafic. Selon une première estimation du JDD, la cargaison saisie représenterait une valeur marchande de plus de 20 millions d'euros, le kilo de cocaïne se négociant autour de 30 000 euros en France, contre 5 000 euros environ en République Dominicaine.
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