Comme nous vous l'avons annoncé vendredi 6 juillet, la Fnof, le Synope et le Gifo ont constitué une association dénommée Conseil Interprofessionnel de l'Optique, pour fédérer les différents acteurs de notre secteur.
Suite à cette décision, l'UDO, (Union des Opticiens), nous a détaillé les raisons de son absence de participation à cette nouvelle entité.
"Depuis plusieurs mois, malgré leurs divergences sur différents dossiers, les quatre organisations professionnelles de notre secteur (AOF, FNOF, Synope, UDO) et certains représentants des fournisseurs, avaient engagé des discussions, sur le dossier des échanges de données avec les complémentaires (la norme Optoamc).
Ces discussions, se sont tenues dans le cadre de l'association EDI Optique, association technique, totalement compétente sur ce dossier.C'est à partir de là qu'est née l'idée, chez certains, de créer une association avec un objet plus large.
Pour notre part, nous n'étions pas opposé au principe, mais avons soulevé deux réserves, constituant autant de préalables à notre adhésion :
- nous assurer que l'association ne soit pas susceptible, étant donné son objet, d'être exposée à des poursuites pour entrave à la libre concurrence ; pour ce faire nous avons interrogé la D.G.C.C.R.F., et souhaitions attendre sa réponse,
- dès lors que cette association, pouvait de facto entraîner un transfert du pouvoir décisionnel, il nous fallait obtenir, de notre Assemblée Générale ou au moins de notre Conseil d'Administration, une décision formelle nous autorisant à y adhérer.
Ces deux préalables avaient été soulevés avant l'Assemblée Générale constitutive, à laquelle nous avons participé, et rappelés lors de celle-ci.
Il nous a été objecté qu'il n'était pas question d'attendre, et que l'association devait se créer très rapidement, afin de disposer d'un pouvoir lui permettant de négocier avec les complémentaires sur la norme Optoamc.
Etant observé qu'il est curieux de prétendre confier à une association paritaire, entre fournisseurs et opticiens, la négociation sur une norme d'échanges de données entre les seuls opticiens et les complémentaires (négociation qui d'ailleurs n'avait plus lieu d'être, plusieurs organisations ayant affirmé être d'accord sur la norme Optoamc), nous n'avons pas voulu nous engager plus avant face à cette précipitation inexplicable et aux incertitudes juridiques non résolues."
Rappelons que le Comité Interprofessionnel de l'Optique a notamment pour vocation le suivi de questions présentant un intérêt collectif partagé par les fabricants et les opticiens dans les domaines techniques, du développement, de la normalisation et de la valorisation des produits optiques. Elle sera basée à Paris, à la Maison de l'Optique.
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