Une forte exposition à la pollution de l'air augmenterait le risque de développer une Dégénérescence Maculaire Liée à l’âge (DMLA)*. C’est ce qui ressort d’une étude menée par des chercheurs du China Medical University Hospital de Taïwan.
Les scientifiques se sont basés sur les résultats de près de 40 000 personnes de plus de 50 ans. Au début de l’étude, aucun d’entre eux ne souffrait de DMLA : 30% des participants vivaient dans des zones fortement urbanisées et 32,5% dans des zones moyennement urbanisées.
Parmi les enseignements à retenir des résultats publiés dans le « Journal of Investigative Medicine » : pour les plus de 50 ans exposés au dioxyde d'azote (NO₂), le risque de développer une DMLA était 91% plus élevé que chez les autres. En outre, les sujets qui résident dans un environnement avec une forte concentration de monoxyde de carbone (CO) présentaient un risque accru (84%) de contracter cette maladie.
En conclusion, les scientifiques font savoir que dans les zones géographiques dont le niveau de pollution est élevé, le risque de développer une DMLA est multiplié par 2.
*Plus de 1,5 million de personnes en France sont atteintes de Dégénérescence Maculaire Liée à l’âge (DMLA)