L’apport alimentaire d’antioxydant pourrait représenter un élément protecteur contre la DMLA
La macula, dont la dégénérescence est responsable de la DMLA, a besoin, entre autres, de substances antioxydantes comme les caroténoïdes pour se défendre contre les agressions, tant tabagiques que lumineuses. Plusieurs études illustrent une réduction importante (allant de 25 à 50%) du risque de DMLA chez les personnes ayant des niveaux sanguins élevés d’antioxydants : vitamine E, vitamine C (qui semble contribuer à la régénération de la vitamine E), bêta-carotène et/ou zinc. Plus récemment, une équipe de chercheurs s’est intéressée à la lutéine, une caroténoïde présente en grande quantité dans la macula. Ils démontrent qu’une supplémentation en lutéine (10mg/jour) permet d’accroître la concentration au niveau de la macula et de réduire le risque de DMLA de 50%. Cet effet bénéfique a été observé pour des doses comprises entre 6 et 10mg. Les apports journaliers en lutéine (présente dans les légumes à feuille verte), étant en moyenne de 1 à 2mg, les auteurs suggèrent de les augmenter jusqu’à 6mg environ, notamment chez les personnes à risque.
Dans le même temps, des scientifiques américains identifient un gène qui pourrait être à l’origine de cas de DMLAUne équipe scientifique de l’Université du Kentucky a identifié un gène qui pourrait être à l’origine de cas de dégénérescence maculaire liée à l’âge. L’identification a été réalisée sur un animal et présente une base d’étude et de comparaison avec l’humain. L’intérêt de cette découverte, s’il se confirme que le gêne est lié à des cas de DMLA, est qu’elle pourrait favoriser la prévention. Aux Etats-Unis, 6 millions de personnes sont atteintes de DMLA et leur nombre devrait doubler d’ici 2030, d’où la nécessité d’améliorer la prévention. Leur étude paraîtra dans le numéro de novembre de la revue américaine Nature Medecine.
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