Le projet Cleer, organisé par l'ECLF (Forum européen des lentilles de contact), a permis d'inventorier, sur plus de 18 mois, les incidents occasionnés par le port de lentilles. Ses résultats ont été établis à partir de 1 276 rapports d'incidents transmis par 276 professionnels de la vision, issus de 13 pays. Récemment publiés dans le journal de l'Association britannique des lentilles de contact (BCLA), ceux-ci révèlent que :
-Le port de lentilles de contact vendues par des canaux « non réglementés » génère un risque plus élevé pour la santé oculaire. Il s'agit par exemple des lentilles vendues sur les marchés, ou encore par Internet dans des pays où la vente en ligne n'est pas encadrée.
-Ce risque est encore plus élevé pour les lentilles cosmétiques (planes ou correctrices) vendues par ces canaux « non réglementés ». Ces résultats prouvent qu'une « lentille de contact est une lentille de contact, quel que soit son degré de correction ».
-Le choix et la vente de tout type de lentille de contact sans l'intervention d'un professionnel de la vision est une « cause permanente d'inquiétude ».
Rappelons que le but du projet Cleer était d'apporter des données factuelles pour aider à encadrer la distribution de lentilles de contact en Europe et préserver la santé visuelle des porteurs. Ses résultats appuient notamment la demande de l'ECLF, qui souhaite que les autorités européennes intègrent les lentilles plano-cosmétiques dans le champ des dispositifs médicaux.
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