L’avenir du groupe Logo est de plus en plus incertain. « La rencontre prévue cette semaine entre Tag Heuer, les élus du personnel et le Préfet du Jura n’aura pas lieu. Nous n’avons pas réussi à organiser cette table ronde prévue mardi ou mercredi », déplorent à acuite.fr les élus du personnel.
« Sans Tag Heuer*, Logo n’a plus d’avenir. Une reprise est aujourd’hui inenvisageable, la liquidation judiciaire est inévitable », poursuivent-ils. En redressement judiciaire depuis le 12 mai 2016, l’entreprise du Jura a jusqu’au 2 novembre pour trouver un repreneur et sauver ses 177 salariés.
« Préserver le savoir-faire français »
Pour ne pas fragiliser l’écosystème de la vallée de Morez (Jura), des solutions doivent désormais être envisagées. « Il faut remettre du dialogue, de la concertation entre les acteurs de la filière. Les pouvoirs publics doivent reprendre les choses en main afin de préserver la filière et le savoir-faire français », expliquent les élus du personnel.
De leur côté, les salariés avec le soutien de certains opticiens vont essayer d’initier des projets. « Une reprise par le biais d’une société coopérative (Scop) est possible, mais cela reste très difficile à mettre en place juridiquement », soulignent-ils.
Une offre déposée
Selon nos informations, un ancien du groupe Logo a également déposé une offre de dernière minute visant à reprendre tous les outils de production de l’entreprise jurassienne. « Ce chef d’entreprise souhaite récupérer une trentaine de salariés pour son entreprise. En l’état actuel, cette offre n’a aucun intérêt, que ce soit pour le personnel comme pour l’Etat et les créanciers », concluent les élus du personnel.
*Jusqu’en 2018, l’entreprise du Jura pourra fabriquer les lunettes Tag Heuer qui représentent 90% de leur chiffre d’affaires
Bizard'ement, moi je fonctionne au relationnel avec mes commerciaux et à la ligne de conduite de ces derniers qui en ont rien à battre des réseaux, SYNDROME DE TOUS NOS MAUX, je suis droit dans mes bottes... pas de réseaux, il a bon dos le made in France ... vous me faites marrer. Le reste made in France ou ailleurs, les capitaux dégagent...à l'étranger.