En redressement judiciaire depuis le 12 mai 2016, le groupe Logo* a jusqu’au 2 novembre pour trouver un repreneur et préserver ses 177 salariés. Mais, si une solution n'est pas trouvée, tout l’écosystème de la vallée de Morez (Jura) serait fragilisé. Les raisons ? La dette est conséquente envers les sous-traitants et ils seraient pénalisés car Logo faisait appel à un certain nombre d'entre eux.
La rencontre est prévue la semaine prochaine entre Tag Heuer, les élus du personnel et le Préfet du Jura. « Nous n’avons pas encore défini la date du rendez-vous, mais il s’agit d’une avancée. La réunion sera capitale pour l’avenir de Logo », ont confié à acuite.fr les élus du personnel.
« Nous souhaitons avoir leur version sur les négociations qui se sont tenues avec notre direction, mais aussi connaître leurs intentions pour l’avenir », ont-ils ajouté.
Rappelons que le 27 septembre, le Tribunal de commerce de Lyon a prolongé jusqu’au 2 novembre le redressement judiciaire du groupe Logo. « Si nous n'avons pas trouvé de solution pour l'entreprise, la probabilité que le Tribunal de commerce prononce la liquidation judiciaire est réelle », avait déclaré à l'AFP Me Renaud Semerdjian, avocat de la société Logo. « La situation finale de l’entreprise serait une chose, mais les conséquences sur tout le bassin seraient toutes autres », ont conclu les élus du personnel.
*Jusqu'en 2018, l'entreprise du Jura pourra fabriquer les lunettes Tag Heuer qui représentent 90% de leur chiffre d’affaires.