Selon l’institut d’études GFK, les opticiens français ont réalisé un chiffre d’affaires de 3,2 milliards d’euros hors taxes en cumul annuel à fin juin 2003. Cela situe l'optique parmi les secteurs les plus dynamiques. Avec une croissance de 3 %, le marché de l’optique se démarque dans une conjoncture économique morose (la croissance globale devrait être de 0,2 % en France). Parmi les facteurs de cette évolution, GFK cite la valorisation des produits et les efforts de communication des enseignes.
Les verres correcteurs pèsent 60 % du chiffre d’affaires optique. Les verres de correction enregistrent un développement de leurs ventes en volume à +1,1% (soit près de 22 millions de verres vendus sur l’année), mais surtout opèrent une valorisation avec une croissance en valeur de +4,2%.
La valorisation du marché repose sur des tendances historiques favorables aux verres organiques et progressifs ainsi qu’ :
-un élargissement de l’offre et une meilleure diffusion des hauts et très hauts indices (indice de réfraction supérieur à 1,639)
-une sophistication des produits avec, par exemple, la croissance des verres teintés, photochromiques ou encore les traitements anti-reflets
Les lunettes solaires enregistrent une progression de +15% de chiffre d’affaires au 1er semestre, après une année 2002 difficile.
Les innovations produits contribuent fortement à la croissance des ventes de lentilles (chiffre d’affaires annuel de 230 millions d’euros, à + 7 %) et permettent sans doute d’élargir la base des utilisateurs au travers par exemple du multi-équipement (verres et lentilles).
Economie