Depuis 1995, le Mido a été le premier salon du secteur à proposer à ses exposants un service de protection des marques et brevets. Cette année, l'avocate Daniela Mainini, responsable du service et Salvatore Di Salvatore, avocat et représentant juridique de la société Alain Mikli ont saisi 50 lunettes contrefaites du célèbre créateur français.
Les six sociétés responsables (deux hollandaises, deux chinoises et deux italiennes, distributrices de sociétés chinoises) ont été mises en demeure de retirer les modèles de leur stand par les organisateurs du salon et ne pourront pas participer aux prochaines éditions comme le stipule le règlement du Mido.
Le rôle de ce service anticontrefaçon est double, aussi bien théorique que pratique. Comme le précise Daniela Mainini : "En premier lieu, nous offrons un service de consultation juridique spécialisée en priorité industrielle et intellectuelle, à la demande des exposants qui veulent connaître les possibilités offertes par les lois en vigueur. Mais nous offrons aussi une constatation officielle, afin d'évaluer les concrètes violations présentées au cours du salon.
Dans les cas les plus graves de contrefaçon, le service peut demander l'intervention des autorités juridiques, afin de solliciter une saisie pénale des produits contrefaits, et poursuivre en déposant une plainte auprès du Procureur de la République de Milan
."