Les tensions annoncées en fin d’année 2016 entre MGEN - Harmonie Mutuelle et Istya semblent loin. Le groupe va créer une Union de Groupe Mutualiste (UMG) à compter de septembre 2017. Ce rapprochement donnera naissance au plus grand groupe mutualiste de protection sociale en France : 10 millions d’assurés avec 4,1 milliards d’euros de fonds propres et réserves dont 2,19 milliards pour le groupe MGEN et 1,34 milliard pour Harmonie Mutuelle.
Une nouvelle gouvernance
Thierry Beaudet, président de la MGEN et de la Mutualité française (FNMF) devrait prendre la présidence de l'Union Mutualiste de Groupe (UMG) et Joseph Deniaud ex-président d’Harmonie Mutuelle, serait vice-président et à la tête de l'Union faîtière de livre III. François Venturini, assurera la direction générale de l’UMG.
Stratégie globale et axes de développement
Dès sa constitution, le nouveau mastodonte de la complémentaire santé portera une stratégie globale avec pour objectif de conforter notamment ses positions sur la santé, de créer de nouveaux services en matière de parcours de soins, de prévention, de dépistage, d’assistance…, d’être en capacité à investir dans les nouvelles technologies au service du développement, et de la qualité de service.
Les champs de la prévoyance, de la dépendance, de l’épargne, de la retraite, et des services bancaires font également partie des axes de développement de la future entité, tout comme l’international et le conventionnement avec les professionnels de soins.
Le comité de direction s’installera dès le 1er mars dans des locaux dédiés à la tour Montparnasse afin de préparer les prochaines étapes.
"D'importantes économies à court terme ne peuvent être réalisées sans une réduction significative de l'augmentation des dépenses de sécurité sociale, qui représentent près de la moitié des dépenses du secteur public. Cela signifie que les coûts en matière de soins de santé et de retraites doivent être limités, par exemple en fixant des objectifs plus ambitieux pour les dépenses annuelles de santé et en gelant provisoirement les retraites, ainsi que d'autres prestations sociales, comme le gouvernement envisage de le faire actuellement".
Et plus loin : "Si les dépenses publiques en matière de santé ont été maîtrisées ces dernières années, des efforts supplémentaires sont nécessaires pour améliorer le rapport coût-efficacité du système de santé. Notamment, compte tenu de la hausse significative des dépenses à laquelle le système de santé devrait être confronté à moyen et long terme, il y a lieu de mettre en œuvre des politiques supplémentaires de maîtrise des coûts" ([...]).
Je suis malheureusement de votre avis.