Vendredi dernier face à Jean-Jacques Bourdin sur RMC, Philippe Peyrard, directeur général délégué d'Atol, a dénoncé la paupérisation de l'offre optique pour les Français et la mise en place d'une sécurité sociale à deux vitesses, induites par le plafonnement des remboursements complémentaires santé. Il a ainsi rappelé les conséquences co-latérales du décret en cours de rédaction sans concertation avec les professionnels de la filière et attendu pour fin avril. Pour lui, « décréter maintenant qu'il va y avoir des plafonds et qu'on va interdire aux gens d'acheter les produits qu'ils souhaitent, c'est aberrant. Ils devront payer de leur poche, mais on va avoir une paupérisation de la proposition des produits. On est en train de tirer vers le bas un système qui permet à nos concitoyens d'avoir parmi les équipements les plus sophistiqués et techniques qui soient ». Enfin, cela revient à « mettre en péril des dizaines de milliers d'emplois en France dans l'industrie optique, tirer vers le bas la qualité des équipements qui peuvent être proposés à nos concitoyens et donc ne plus être en mesure de remplir la mission de professionnel du « bien voir », privatiser la sécurité sociale et au final favoriser le moins ceux qui en ont le plus besoin ! »

 

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